Serenity RPG
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 613 New England street

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Kristièva

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MessageSujet: 613 New England street   613 New England street EmptyMar 27 Jan - 3:25

613 New England street Kristmaisonyi4


Dans le christianisme on dit souvent qu'un portrait vaut mille mots. Ce n'est guère faux, mais ni vrai en ce qui concerne ma si charmante demeure, vous ne trouvez pas? Oh, ne vous laisser point accabler par sa piètre apparence extérieur car on sait que la plus grande surprise se cache non dehors mais à l'intérieur de ses murs joliment terminés à l'antique. Personne naquit déjà vu une tel infrastructure dans Serenity vous dites? On-t-il réellement franchi la forêt derrière le cimetière de la ville? Oh je crois que non, et c'est encore plus difficile de discerner le chantier menant à la clôture de ma cours parmi les épinettes. Alors le plan va comme de suis. Vous entrez sans le moindre bruit dans la clairière nord et poursuivez votre route après trois rangés de pierres tombales parallèles l'unes de l'autres. Après ce, vous apercevrez un boisé doté d'une mince ouverture. Désolé mais comme je me rends chez moi majoritairement sous la forme ombré je ne prends nullement de mon temps pour couper la faune grandissante autour du parcours que vous distinguerez en raison des hautes herbes qui longe celui-ci. Prenez votre temps et surtout tâchez de regarder où vous mettez les pieds. De nombreux nids de serpent et marais de boue et bien d'autres choses intéressantes s'y cachent et tout comme moi, n'attendent que vous.

Bon, j'espère sentir votre présence bientôt et je couronnerai votre courage à l'aide d'un accueil des plus chaleureux qu'il soit. Parlons maintenant de l'intérieur de ces murs adorablement sinistres. On rentre dans celle-ci par la seule porte située en avant. Un chemin de dalle de pierre vous y conduit, elle est très facile à reconnaitre en vu de son vitrage noirci si élégant. Vous entrez donc et votre premier pas sera attendu par un tapis de lin rouge au rebord doré brodé d'une fine main d'homme, ou de femme je suppose. Vous vous trouvez dans une entrée composé d'un petit couloir mais vos yeux vacillent par les multiples décorations qu'ornent chaque partie des murs vous entourant. Des cadres de multiples portraits à huile en grande partie. Un goût raffiné pour la peinture? Certes oui, l'art à toujours été pour moi l'une des plus grandes merveilles du monde et figure parmi la beauté de ma noble demeure y comprit les tapisseries bourgognes qu'entourent la pièce juste à votre gauche. Il s'agit du salon. Comme vous pouvez le voir, un ensemble comprenant un sofa, deux chaises et une petite table occupent majoritairement le centre. Les meubles en question traitent d'un style commun chez la noblesse des années 1800. Si vous regardez de près, chaque pates ou rebord est fait de cèdre verni et délicatement taillé avec divers motifs très attrayants. Si vous continuez un peu plus loin, avant de prendre l'escalier de l'étage supérieur, vous arriverez à la cuisine. Conservant le style du salon, cette dernière possède une table qui, contrairement à vos attentes d'immensité, est assez grande pour servir que deux personnes uniquement. Naturellement, je ne reçois guère de visiteur alors pourquoi viser grand lorsque peu mais de qualité semble être tout à fait approprié pour combler mon luxe?

Comme mon salon et ma cuisine sont séparé que par des portes françaises, je laisse toujours mon phonographe sur une tablette de bois tout près du foyer fait de briques afin d'entendre les musiques classiques dans tout le premier étage. Vous pouvez également constater ma collection de disque à 45 tours dans leur étui respectif tous cordés en ordre alphabétique sur une étagère en compagnie de quelques bibelots d'ange. Oh, j'allais presque oublier! Le tictacquement que vous entendez proviens des diverses horloges un peu partout dans ma demeure dont le grand-père situé dans mon salon. Quelle beauté est-elle!

613 New England street 014-19667~Le-dernier-repas-Affiches


Vous vous demandez surement qu'est-ce ce portrait? Guère difficile à manquer d'ailleurs. Tout juste en haut du foyer, là où un bon feu dégageait une chaleur apaisante, cette peinture étrange quoique assez immense attire votre attention. Elle s'intitule "Le dernier repas" si vous êtes connaisseur il s'agit de Jésus-Christ en compagnie de ses apôtres sur un mur du réfectoire de Santa Maria delle Grazie à Milan. Bien que l'image laisse transpercer des doutes, les miens reposent sur la personne située à la droite du Christ même. Comme le cite si bien la bible les disciples seraient tous des hommes. Pourtant mon oeil, guère aveugle semble discerner une silhouette d'aspect plutôt féminine. Est-ce une réplication? Certainement pas, les oeuvres qu'orne ma maison son les originales tous et sans exception et je dois vous l'avouer que certains furent bien plus difficile à procurer que d'autres. Bref, c'est tout pour le moment. Il reste bien d'autre lieu pour vous à visité et qui sait ce qu'on retrouve dans les pièces supérieurs? J'attends de tout coeur votre visite... et avec impatience...Oh, n'oubliez pas d'enlever vos chaussures à l'entrée!
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Mathias

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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyMar 27 Jan - 7:16

Mathias arrive à 21h30 pile autant que possible se fut. Le soir avait rendu son assiduité assez douteuse pour trouver l'adresse, mais en vision négative dans son œil gauche grâce à un chargement statique négatif dans son cortex nerveux oculaire, il réussit au prix de ce dernier aveuglé pour quelques minutes. D'une part, il trouvait agréable ce que ses yeux lui montrait, d'une autre, il était déçu que tant de gens croient en la divinité au point de payer des ouailles avec de telles sommes de sorte à pouvoir s'octroyer ce genre de luxueux appartement. Même ses neuf cent quelques tués ne lui ont jamais permis une telle classe. Il ne put s'empêcher de sourire à une idée qui lui traversa les méninges. De plus, avec une mutation dans son affliction, cet ouaille avait bien des raisons de se cacher.

-Bon, je suppose qu'en bon hôte qu'est le disciple, je ne vais pas avoir besoin d'invitation supplémentaire.

Mathias suivit le chemin de dalle jusqu'à l'entrée et cogna amicalement à la porte. Ne se faisant pas prié davantage, il entra nonchalamment et fit comme chez lui. Laissant la bagatelle de bagage qu'il trainait dans le vestibule pour se sentir alléger au futur combat. Visiblement, le gros de toute cette lutte serait probablement psychologique. Toute cette histoire de rendez-vous faisait tellement anime détective et sans doute était-ce l'intention de son hôte de régler la question avec des mots plutôt qu'avec des armes. Naturellement, c'était le genre de Mathias d'avoir de la répartie en débat et des armes en combat, la situation lui siérait d'une façon ou d'une autre.

Arrivant dans le salon, il vit un art plastique d'une période de temps s'allouant dans les années du 19e siècle. Comme de fait, la propreté était remarquable malgré l'ancienneté de la maison. La flamme d'un foyer agissait avec incandescence sur la pièce donnant un accueil plus chaleureux à la demeure d'un allure mortel à la Winter Night. Dans le but de curiosité, Mathias se fit pivoté sur une des appui-bras de la chaise coussinée faisant face au feu et croisa les tibias pour s'enfoncer profondément dans les renforts. Il se redressa avec un sourire inquisiteur marquant un léger dégoût en croisant les doigts devant son visage perplexe.

-La scène du dernier repas... peinte par Léonardo Da Vinci... Que ce soit une copie ou un original, c'est trop dangereux pour rester ici..., dit-il à voix basse.

Il dégaina Sadame et l'arma pour, du point de vue du portrait, laisser une marque de coupure brûlée traversant la tête de chaque personnage de la peinture. Rétractant et rangeant son sabre, il se dit que l'œuvre serait beaucoup plus inoffensive ainsi ayant banni toute forme de connotation religieuse qu'elle englobait. D'ordinaire, si le symbole était détruit, il n'avait plus l'effet de catalyser la foi ainsi annulant la portée de son adversaire sur le mental fragile à l'invocation de la foi, ou du moins l'activité cérébrale et ses émissions.

Mathias se releva et alla voir ce que la maison avait d'autre à lui offrir et se sentit traqué par moment. La découverte de la Scène lui mit sur la piste qu'il pourrait être exposé a d'autre forme de symboles catalyseurs pouvant l'affaiblir et le rendre vulnérable. Les couloirs s'éclairait à la lueur des chandelles et des lampions, ne favorisant nullement le combat à l'intérieur de l'endroit. Simplement fracasser ou se faire fracasser contre un mur pourrait lever un séisme qui ferait maladroitement tomber une flamme qui lècherait jusqu'au cendre l'infrastructure de la demeure. Hors-mis ces petites modifications d'ordre anté-chistianiste, Mathias n'avait pas dans l'idée de faire un saccage de tout les diables. Si le combat aurait lieu, ça serait à l'extérieur.

-Humph... pas mal du tout comme lieu pour mourir, s'exclame Mathias à haute voix pour provoquer son hôte à se montrer.

Mathias était à 200% de ses capacités comparé à sa première rencontre avec son adversaire. S'il se fiait à sa performance précédente à l'église, il aurait tous l'effet de surprise désiré pour une mort rapide. Il monta les escaliers dans le but d'y trouver sa proie sans ouvrir la moindre porte. Il vaudrait mieux que sa cible se montre... il commençait à se lasser de ne pas pouvoir exploiter son plan qui lui démangeait les idées. Il s'agrippa les jambes à un des barreaux du rempart prolongeant l'escalier et s'y assieds avec les mains croisés derrière la tête visiblement las de ne pas avoir été adéquatement accueilli par son hôte, son esprit s'attendant à tout moment à voir la cible surgir de l'ombre maintenant. Sa nonchalance et son insolence ayant laissé des marques indélébiles, il anticipait déjà une certaine colère aveugle de la part de son adversaire.

-Tu as l'intention de me laisser sur ma faim ainsi? Ce n'est pas le concept d'hôte auquel je m'attendais de la part d'un religieux de ton genre. Aie au moins la décence de te montrer!

Tous ces discours lui avaient ouvert l'appétit et ce n'est pas parce qu'il buvait du sang de temps à autre que ce breuvage suffisait à neutraliser ses besoins physiologiques.En passant à côté de la cuisine et en ayant vandalisé le dernier repas, il commençait à effectivement avoir faim...
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Kristièva

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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyMer 28 Jan - 2:19

8h10

À peine ai-je rejoint ma charmante demeure que je me précipite d'un pas pressé vers l'escalier de cèdre qui m'emporta au deuxième étage, là où, plus précisément, se trouvait la salle de bain. L'endroit fétiche de toutes les femmes avant d'entrevoir de la visite. Ces murs étaient fait à demi de tuile de céramiques blanches aux reliefs rougeâtres et une magnifique tapisserie fleurie longeait le plafond munit d'un lustre de lumières qui servait d'unique source de clareté. Tout près d'une fenêtre à la mosaïque noircie, je m'approche contre une baignoire singulière, tenue sur quatre pates, dotée d'un rideau rouge en satin tenu par des poteaux d'or qui donnaient un peu plus d'intimité. J'active alors son robinet et laisse l'eau chaude remplir la cuvette jusqu'au trois-quarts. Je pris soin d'ajouter une lotion de bulle. Prendre un bain ordinaire ferait sans doute un grand et bon changement, de plus, j'attendais de la visite, ce qui était si rare. Il serait gossier de ne pas dégager un parfum plus agréable que cette chère odeur de lampions de l'église.

Devant la porte, je me dénudai entièrement et accrocha avec soin ma robe contre un crochet derrière la porte où je trouva en même temps ma serviette. Avant d'entreprendre mon bain parfumé à la vanille ancienne, je m'arrêta devant l'énorme mirroir ovale près d'un robinet luxueux afin de contempler mes attributs. L'une de mes mains parcourra extatiquement ce corps noir tel l'ébène qui est mien. Elle longe mon cou enveloppé d'une chair noir et fine puis, doucement, je sentis mes doigts frôler ma généreuse poitrine. Je frissonnai légèrement suite au contact agréable avec un sourire méphistophélique. Puis, un peu plus bas j'aperçu ma longue queue qui se dandina telle méprise d'amusement. Si je suis pour la décrire, il ne s'agit pas d'une queue classique mince avec l'extrémité triangulaire. La mienne débute d'une inertie plus épaisse et s'aminci jusqu'à sa pointe sans aucun artifice, épine, crochet ou autre. Je la préfère ainsi d'ailleurs. Sa forme flexible me permet de la dissimuler avec aisance.

8h30

Je sors de mon bain en laissant une coulisse d'eau derrière mes pas, sur un sol aux carreaux écarlates reflétant presque mes petits sabots qui me servent de pieds. Mon regard enjoué fixa un moment l'horloge de la pièce alors que j'étalai ma serviette sur son crochet respectif. Il ne me restait à peine une heure pour me préparer... je me mis donc au travail en sachant que j'allais faire patienter mon invité d'environ une dizaine de minutes. Bref, j'avais allumé un bon feu de foyer où il pourra surement se détendre après cette dure journée. Un vortex d'ombre m'enveloppa doucement et se volatilisa après m'avoir vêtue d'une robe élégante. Dotée d'un corsait mettant mes seins en valeur en les soulevant, elle était noir avec de longues manches et munie de quelques dentelles blanche sur l'extrémité celles-ci, du bustier ainsi que le bas de la robe maintenu par un jupon élargissant. Je pris donc les vingts minutes restantes à me concevoir une peignures élevée en hauteur par des barrettes que portaient les plus belles duchesses de l'époque ancienne. Comme ma peau si sombre m'empêche de me maquiller à ma guise, un simple mascara brillant ainsi que le la poudre argenté sur mes paupières fut suffisant.
9h40

-Tu as l'intention de me laisser sur ma faim ainsi? Ce n'est pas le concept d'hôte auquel je m'attendais de la part d'un religieux de ton genre. Aie au moins la décence de te montrer! s'écria une voix masculine quoique qu'intéressante.

Comme l'ai-je prédis, mon cher invité arriva sans fautes et sans retard. Ce qu'il est impatient et bruyant à l'écrier comme un phacochère que l'on court après avant d'en faire un pâté de viande. Tout juste avant de descendre, je m'emparai d'un des divers chapeaux voilés et le mit sur ma tête. Contrairement à l'ordinaire, je laissai mes cornes visibles qui passèrent entre deux trous sur le chapeau de couleur identique à mon ensemble, sans bien sur oublier les dentelles blanches sur tout son rebord. Si on n'est guère familier avec le 18ème siècle, je dirai que mon accoutrement semble à une sorte de cosplay ou bien un habit théâtral. Sans plus attendre davantage, vu que je suis également curieuse de le rencontrer, je descendis en bas de l'escalier et passa à côté du salon d'où je remarquai que mon portrait chéri avait subit une petite retouche. Je rigolai intérieurement en voyant les minces filaments d'ombre surgit des treize petites brûlures. L'arrière du cadre dans lequel j'avais placé cette peinture était composé de mon sang qui s'eut mélangé avec le portrait. Je vis avec un sourire treize filaments d'ombre reconstituer les défauts comme s'il était neuf... et bien datant de plusieurs siècles bien sur. Les épaules redressées vers l'arrière, je m'avance vers ma porte française d'où j'aperçu finalement de l'extrémité, près de la cuisine à l'étage, mon cher invité. Le pauvre, il semblait chercher quelque chose. Où son odora ne l'aurait point trahi en humant le repas qui nous attendait dans le four. Je tousse un moment avant de faire la révérence.

-Hrrrhhum! Kristièva Amberson, votre présence ici m'honore ô chère "Mr. L'exterminateur" Ou si vous préférez... Le brave chevalier noir qui traversa le dangereux ET non le moindre, effroyable forêt afin de donner un modeste présent qu'est une rose, noir? Rouge? Blanche? Vous décidez ou est-ce autre chose? Vous m'en direz tant noble messager de la justice... citais-je en m'inclinant vers l'avant tout en tenant les deux extrémités de ma robe de mes mains gantées blanches. Le ton que j'avais employé était celui d'un fort semblant dramatique et mettant l'accent sur les voyelles et les moindres prononciations.


Dernière édition par Kristièva le Mer 28 Jan - 14:15, édité 5 fois
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Mathias

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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyMer 28 Jan - 4:03

Mathias tressaillit des oreilles en entendant une voix féminine gracieuse l'interpeller à l'ancienne avec grande politesse et respect:

-Hrrrhhum! Kristièva Amberson, votre présence ici m'honore ô chère "Mr. L'exterminateur" Ou si vous préférez... Le brave chevalier noir qui traversa le dangereux ET non le moindre, effroyable forêt afin de donner un modeste présent qu'est une rose, noir? Rouge? Blanche? Vous décidez ou est-ce autre chose? Vous m'en direz tant noble messager de la justice...

À peine, n'avait-elle dit un mot que Mathias croisa les jambes dans les barreaux du rebord sur lequel il était assied, se penchant vers l'arrière à l'horizontal sortant ses ménestrels et pointa en direction de la provenance du chant mélodieux. S'étant dit qu'elle ne voulait qu'ouvrir des hostilités verbales et que c'était son intention de ne pas ouvrir le feu dans la maison, il ne pouvait s'empêcher de dégainer: Un réflexe de ce genre ne se perdait pas sur commande. Il avait déjà rengainer ses révolvers les bras ballant à la gravité alors qu'elle amenait conclusion à son discours. Son ton était d'un britannique du 18e siècle sans faute. Amberson... elle était définitivement d'Angleterre. Mathias se redressa et s'approcha doucement et calmement de Kristièva avec un pas valsé et joua le jeu en s'inclinant et faisant virevolter son manteau telle une cape et s'inclina, main devant et tête face au sol. Il ne put ignorer la queue et les cornes de milady Amberson et nota même les sabots qui lui servaient de pieds, lui donnant un léger haut le coeur.

-Je suis le sieur Mathias, surnommé par certains comme étant le héros du génocide. J'ai reçu votre invitation, belle dame, et tel que précisé et je suis arrivé à l'heure H. Je vois que vous vous êtes fait belle pour me rencontrer et cela me touche profondément, sachez-le,dit-il avec le même accent. Il redressa son manteau en fermant les yeux et poursuivit son discours tirée à quelques paroles près d'un jeu de rôle. Si je ne m'abuse, ce qui cuit en ce moment devrait être retiré du feu avant de se gâter ou cette chaleur ne serait-elle pas issue de votre accueil par hasard?

Il s'approcha pour lui saisir une main gantelé sur laquelle il étira son cou hors de son paravent pour déposer un baisé sur celle-ci. Malgré son rictus fier en apparence alors qu'il se retirait de son mouvement de noblesse, il ne pouvait s'empêcher d'être déçu de lui-même: Dans toutes ses brillantes élucubrations, il n'avait jamais envisagé que sa cible soit féminine. Son orgueil en avait pris un coup, mais lorsque l'occasion se présenterait, il avait bien l'intention de frapper, mais pour l'instant, la guerre psychologique était enclenché et elle craquera. Ça, Mathias en était convaincu...
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Kristièva

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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyLun 2 Fév - 5:15

Ce jeune Mathias avait étrangement le dont de m'amadouer en profondeur vis-à-vis ses actes et ses belles paroles ayant pour but de complimenter mon apparence. Ou, peut-être bien qu'il ne s'agissait pour lui d'un simple mime en tant que réplique à ma révérence? Je l'ai pourtant observé de mes propres yeux et s'avoir aussi bien se prosterner en présence d'une duchesse n'est guère dans la norme des hommes de nos jours. Une personnalité de ce genre à qu'un seul effet sur ma personne, l'intérêt. Par ailleurs, qu'entends-t-il par génocide? L'extermination de mon culte? J'en doute peu, ce dernier est sous la plus haute confidentialité religieuse. Je marquai une pause et laissa mon interlocuteur s'emparer de ma main qu'il embrassa suivit d'un rictus narquois. Quoiqu'il en soit, ce cher Mathias avait en quelque sorte une fierté à combattre. Cela ne me déplaisait pas. D'un certain côté, il y avait dans sa façon d'agir une attirance hypnotisante qui eut comme effet sur moi d'une flute servant à dompter la vipère que suis-je. S'il était réellement près à vouloir me plaire, je suppose que lui rendre la monnaie de la poche lui serait très équitable.

-Vous êtes très galant vous même sieur Mathias. dis-je sous un ton légèrement ironique flatteur en tentant de gaucher sa réaction de mon regard perçant.

-Votre flair est juste, non seulement as-t-il déniché une "belle dame" comme vous le dites, mais il se trouve qu'un repas luxueux nous attend si vous auriez l'obligeance de m'accompagner à la pièce voisine.

Je n'attendis point sa réponse, mon intuition me poussait à faire des initiatives quoiqu'il en soit le résultat positif ou non. D'une cadence élancée, je m'approchai de Mathias et enroula mon bras gauche autour de son droit comme s'il s'agissait d'un noble cavalier. Sans trop porter attention à sa réaction, je l'entrainai dans la cuisine et l'invita à prendre siège là où était déjà toute montée, une petite table avec deux chandelles allumées. Laissant sieur "l'exterminateur" à sa guise de se mettre plus confortable, je revêtis mes mains de mitaine et ressorti deux assiettes du four. Le repas du jour était composé de rôtis au boeuf lentement mijoté avec sauce mexicaine aux piments fort et jalapenos, des légumes frais et une pomme de terre farcie aux escargots l'ail et fromage. Je dépose doucement les plats sur la table et alla fermer le lustre de lumière afin de rendre les chandelles l'unique source de clarté avant de prendre place à mon tour devant Mathias.

-Alors...
débutais-je d'une voix enjouée alors que lui offris un vers de vin rouge que j'eus prit la peine de verser.

-Je vois que vous vous êtes familiarisé avec ma charmante demeure. Je suis tout de même surprise que vous êtes venu en ces lieux. Vous voyez, il se trouve que je suis, enfin je crois, être une figurante dans votre "liste" personnel de votre travail. Je vous rassure que je ne suis aucunement alarmée. Cependant... ma curiosité sur votre personnalité me brûle intérieurement. Vous êtes du genre à jouer les jeux ou êtes vous tout simplement galant de nature?

Tout en dégustant mon repas, je m'emparai, à l'aide de ma fourchette, un escargot sur la patate et en pris une demi-bouché en attendant la réplique de mon invité. J'étais surtout curieuse s'il allait se décider à gouter mon repas ou non. Certes à sa place je serais méfiant de la composition des aliments. Mais bref, à posséder une perle rare, je préfère la polir plutôt que la détruire.
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Mathias

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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyLun 2 Fév - 20:31

Mathias n'était nullement apte à refuser le repas, la galanterie ou les avances de Kristièva. D'une part, son estomac était aux abord de crier famine et d'autre part, il avait décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. Bras dessus, bras dessous, il accompagna son hôtesse dont le genre avait été récemment défini à sa plus grande déception. Celui-ci avait été invité à s'asseoir en premier. Ses mauvaises habitudes eurent presqu'eu raison de son camouflage alors qu'il se posa sur la chaise prévu à cette effet à la manière d'un lutteur brutal. Cependant, il réussit à se maitriser et posa délicatement son postérieur en plus d'adopter une posture qu'il définirait de style: Parapluie dans le derrière. Le chandelier le fit hésiter un moment, mais une assiette couverte d'un repas des plus appétissants pallia cette effet.

-Merci de votre gentillesse, dit-il d'un ton aimable. Les épices de la sauce et l'ail des escargots risquent de donner mauvaise haleine. Pour éviter ce supplice, je vais conserver mon paravent faciale, alors ne vous sentez point vexé.

-Je vois que vous vous êtes familiarisé avec ma charmante demeure. Je suis tout de même surprise que vous êtes venu en ces lieux. Vous voyez, il se trouve que je suis, enfin je crois, être une figurante dans votre "liste" personnel de votre travail. Je vous rassure que je ne suis aucunement alarmée. Cependant... ma curiosité sur votre personnalité me brûle intérieurement. Vous êtes du genre à jouer les jeux ou êtes vous tout simplement galant de nature?

Mathias leva simultanément sa fourchette et son sourcil. Suite à une introduction passive et une réponse proportionnel, la conversation prenait des airs plus interrogatifs. Si elle voulait le provoquer à cette saveur, il ne se priverait pas de répondre sur le même ton. Son hostilité serait donc contrôlée pour le moment de sorte à ne pas offenser Kristièva trop intensément, mais suffisamment pour lui laisser savoir qu'il avait lui aussi de la répartie. Il prit une bouchée pour déguster le repas et une fois l'escargot ingéré rétorqua:

-Effectivement, vous êtes sur cette liste. Je suis nullement froissé de votre curiosité. Qui peut reprocher le signe des plus élémentaires intelligences donnés à la conscience? J'espère que ce respect est réciproque. J'allais justement vous demander si vous agissiez de la même façon et que ce Peter Netson était sur la vôtre. Quand à ma galanterie, elle est d'origine britannique selon l'éthique royale de la couronne.

Mathias rebaissa le regard vers son assiette et prit une fourchettée de légumes qu'il engloutit discrètement. Pour lui, il venait de marquer beaucoup de points qu'il camoufla derrière la réponse à la curiosité sur la personnalité de Mathias pour réduire l'effet de la tension dans le duel mental qui se déroulait. Mathias était sans doute immature: Il ne faisait au fond que singer les actes de son hôtesse de façon masculine, et ce parce qu'il pensait qu'elle ne faisait que tout ce jeu pour faire fondre ses méninges. Il releva ensuite un regard plissé à mi-chemin entre la menace et la sensualité voilant ainsi partiellement ses intentions réelles de chasses avec une part de courtisanerie. Naturellement, le regard était surtout avide de jauger la réaction de Kristièva de sorte à pouvoir rester dans la compétition.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyLun 2 Fév - 23:31

Je restai un moment immobile, bien adossée contre ma chaise dans laquel j'étais assise. Je sentis alors un étrange silence s'infiltrer dans la cuisine suite au dernier discours de Mathias. Bien que le grincement des fourchettes et de la viande déchirée contre la porcelaine des assiettes retentissait, il n'en restait que cette pause interlocutive était interprétable sous divers aspects. Un simple silence de modestie ou serait-il entrain de planifier une façon de me contre attaquer. Toute la tournure de cette rencontre allait ironiquement pour le mieu, qu'importe les répliques je voyais en elle un sens amicale peut-être, hypocryte? Certainement contrairement à moi. Le mensonge ne faisait pas partie de mes vertus, c'était d'ailleurs pour moi un affrond de mentir alors que le seigneur nous surveille tous de là haut. Bref, je me trouvais face à un soit disant expert en matière de rôliste ou de persuasion. Il est sans doute en mission et tente de faire son travail. Je ne peux lui reprocher de garder son status ou sa fierté quelconque, pourtant j'avais un pas d'avance sur lui. Il ne sait guère que j'ai ma propre opinion sur son comportement d'après le murmurs que j'eus entendu voir analyser sa véritable racine par les murs de la cathédrale. Alors, que tentes-tu donc de prouvez en actant de la sorte? L'idée de me faire un faux stéréotype de ce genre d'homme ne me plaisait guère. Je décida donc de lui fournir un mince indice du traitement qu'avait subit ce pauvre pécheur.

-Vous savez, lorsqu'un homme blesse ou tente d'abuser une femme non consentante, pas toutes subissent cet affrond en restant dans le mutisme par honte. D'autres même contre attaque tandis que d'autre, comme moi, aimant tellement leur corps, préfèrent laisser un tour d'action avant de leur donner le coup de grâce. dis-je après mur réflextion tout en gardant mes paupières fermées. Éviter certains contact visuel était sans doute la solution l'a plus adéquate possible pour diminuer le risque d'une hausse de tension. De plus, afin de détendre l'atmosphère davantage, je me redressa doucement hors de mon siège et marcha vers l'entée du salon après avoir disposée de mon assiette vide. Je me retourne vers Mathias alors que ma main tournait le bras du phonographe déjà lotis de mon disque préféré, une valse rythmé.

-Je présume que vous savez danser. Soyez conscient, je traite agréablement mes invités qui me respecte. dis-je en revenant vers la cuisine. Dès ma main eut relâchée le levier, une douce musique instrumenté de violons à la concerto envahi tout le bas étage de ma demeure. Je m'incline une seconde fois devant Mathias en lui tendant la main.

-Voudriez-vous m'accompagner pour cette danse, Mylady? lui demandai-je en mettant l'accent sur le dernier mot en guise de plaisanterie. Non seulement j'adore me jouer de la virilité d'un homme mais je suis curieuse jusqu'à où est sont degré de dominance lorsqu'il doit mener le pas.
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Mathias

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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyMar 3 Fév - 3:41

Quand on parle d'un aveu de culpabilité, c'est d'ordinaire avec plus de pression et de tension que ce genre de réponse. Ce n'est pas comme s'il avait mi le paquet pour faire cracher ce genre d'information. Avec ce genre de jeu de répliques, cela pourrait vouloir dire qu'elle veut l'impressionner pour démontrer un certain pouvoir de menace. Ladite stratégie était plausible à utiliser par mesure de survie, le plus imposant gagnant la majorité des combats sans même se battre. Si c'était le cas, il pourrait toujours la mener dans un piège rhétorique. Pour le pire des cas, elle se montrera vantarde au point d'être éminemment menteuse, dans le meilleur, elle sera mise à nue devant lui avec plus que ce qu'il a besoin pour agir. Quoi qu'il en soit, qu'elle soit criminelle ou non, elle était mutante et cela suffisait bien Mathias.

D'un autre sens, Kristièva prit une tournure défensive en indiquant qu'elle a joué la carte de la légitime protection. S'il avait vu sa fraise, c'est probable qu'il n'avait que pour réflexe de l'exorciser ou quelque chose. Peut-être était-elle en train de jauger elle-même une réaction issue d'une provocation pour faire déborder le protagoniste(point de vu relatif) de sorte à ce que lui attaque le premier et ainsi elle se défende.

Kristièva se leva et se dirigea dans le salon en disant qu'elle ne lui ferait pas de mal en échange de quoi il devait la respecter et l'invita à danser. Mathias, étant toujours en exposition à l'endorphine, n'éprouvait pas de remord, mais n'importequel être humain ou mutant venait éventuellement à éprouver un ressentiment de regret d'avoir écourté la vie d'un homme. Était-ce une danse qui suffirait à lui dégager l'esprit de tout remords? Était-ce simplement pour elle une façon de ne pas avoir à rester dans le vif d'un sujet aussi brûlant? Kristièva était définitivement une drôle de créature aux yeux de Mathias. Danser sur un air valsique de violon était loin d'être son style puisque son seul pas de danse acquis était celui de DanceDanceRevolution.

Son contrat à la contrepartie pécunière se verrait délayé dû à tout ce jeu de rôle se situant deux siècles antérieurement s'il acceptait de jouer les danseurs, mais jusqu'à ce point, Mathias avait un plan et devait s'y coller pour obtenir ce dont il avait lieu de croire acquiérable. Bien que celui-ci était un vampire ayant son appétit de sang satisfait, Mathias n'avait naguère goût de laisser gâter un repas si bien amorcé. Le sang n'avait pour lui qu'une satisfaction de la soif, mais la faim était aussi un besoin élémentaire. L'envi de s'empifrer était assez tentante, mais il perdrait ainsi toutes formes de galanterie ainsi que son rôle de gentleman.

-Voudriez-vous m'accompagner pour cette danse, Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? résonnant le titre employé par la mutante. Il s'agit d'une attaque, sinon carrément un attentat à sa masculinité. En tel cas, fallait-il faire comme George Bush et sortir les missiles ou faire comme Martin Luther King et tendre l'autre joue? La terroriste contre sa virilité commençait à s'engager sur des terrains belliqueux à son égard, donnant l'envi à Mathias de jouer au code d'Hamurabi. Mathias se leva et alla directement à Kristièva pour mener la danse ci-engagé. Au début, mener la danse à une femme sur des sabots n'était pas aisé à manipuler, cependant elle finit par s'adapter au trois temps du rythme de la danse en cours.

-Je ne suis pas très libéral à l'idée qu'une femme affirme son lesbianisme devant moi quitte à devoir occuper ses bras pour une soirée. Quelle femme préfèrerait une consoeur à ce sieur? dit-il d'une voix sensuel de sorte à déjouer l'insulte de Kristièva comme quoi il ne reconnaissait pas l'état de féminité arbitrairement affligé. Dites-moi, Kristièva, combien d'hommes, de femmes et d'enfants avez vous déjà abattu de sang froid? Mon actif personnel en est à plus de 900 mutants dans l'espace de trois ans.

Mathias conclut sa phrase par un clin d'oeil montrant son expérience et l'imposition menaçante que celle-ci pourrait avoir sur l'étonnement potentielle de Kristièva. Il était pour lui improbable que celle-ci ait tué plus que lui même sur toute une vie de tueries. Surtout, Mathias avait un permis de tuer. Pouvait-elle se vanter d'autant en ce qui la concerne? Comment Kristièva réagirait en réalisant qu'elle était dans les bras d'une machine à tuer et qu'elle pouvait dès lors se trouver être de la chair à canon pour le bon plaisir mutilateur possible de l'exterminateur. Mathias souhaitait vraiment qu'elle en soit intimidé de son palmarès.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyMar 3 Fév - 23:15

Une main s'empara aussitôt de mes hanches et dirrigea de force mon corps dans le salon afin de suivre le mouvement de la musique. Je souris dans l'extase d'avoir finalement trouvé un cavalier digne de me toucher. Alors que je me servis de son épaule comme support, ma cadence s'exécuta avec grâce et sans faux pas au risque de lui marcher douloureusement sur les pieds. C'est alors qu'il se mit à parler en employant une voix assez provocatrice. Je l'écoutai tout de même avec une attention cachée sous ma bel humeur de performer cette valse. Pour lui, ce qui le valorisait était sans doute atteindre de hauts nombres dans son travail et ce dans le plus minime temps possible. Outre son discours avait eut pour effet de m'amadouer, il dissimulait une sorte de test caché au niveau de vantardise. Je ne passai pas par quatre chemin pour lui dévoiler qu'ici, enfin moi, Kristièva, suis-je une personne favorisant l'humbleté lorsque je m'adresse en présence de gens.

-Pourquoi avoir de préférence lorqu'on peut se procurer les deux? Non simultanément bien entendu.
dis-je en forçan le pas pour être maître de la danse et insister Mathias à suivre plutôt que dirriger.

-J'ai tué pas plus que je n'ai de cornes et je vous assure qu'il ne s'agissait que d'hommes. Vos nombres sont en effet très élevés, mais être une figurante d'un impair alors cela je vais devoir refuser. rimai-je avec un brin d'ironie avant de glisser ma main sous la gorge de mon cavalier et de serrer doucement l'étreinte.

-Je dois avouer que j'ai horreur des chiffres impair, mais comme on le dit si bien; jamais deux sans trois. Devrai-je me fier à cette citation? lui demandai-je en montrant l'une de mes canines à l'aide d'un sourire plutôt diabolique.

J'enchaîne brusquement mes parôles en plaquant Mathias contre un mur dépourvu de cadre de peinture. Je lui laisse ses mains libres afin de lui permettre une contre attaque s'il le désire. Être si peu professionnelle dans mon assaut donnait plutôt l'impression que j'avais envi de jouer à une sorte de jeu. Ou qui sais-je? Un autre jeu de rôle plus concrèt. J'espérai tout de même qu'il s'en rend compte assez vite, sinon je n'aurai guère le choix que de me méfier de ses réactions. Pourtant, cet ambiance de danger était plus exitant que meutrier et je voulais en quelque sorte provoquer la bête assoiffé de tuerie qui sommeillait en lui. Je m'approche doucement de son oreille gauche. L'une de mes jambes, tant qu'à elle, s'interposa entre celles de mon prisonnier, pour le temps que ça allait durer.

-Alors, que vas-tu faire? lui soufflai-je en un murmur.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyMer 4 Fév - 5:36

Mathias était quelque peu complexé. Jamais n'aurait-il crû que le jeu puisse être poussé aussi loin. Sévisse corporelle, menace, torture psychologique et encore plus... mais l'hostilité n'avait toujours pas <officiellement> commencé. Il pourrait surement simplement tirer à canon-que-veux-tu, mais si son palmarès d'assassinat n'était pas ce qui faisait sa confiance, peut-être était-ce son pouvoir... Hors-mi un look des plus démoniaques, elle devait surement posséder autre chose et selon ses actions... quelque chose qui la rendrait invulnérable à la majorité de l'arsenal conventionnel d'un exterminateur. Cela-dit, Mathias n'avait rien du bon vieux plomb pour trouer ses victimes. Ses pistolets crachait l'équivalent de 9x10^15 anti-joules de plasma soit une force par balle de dissiper et briser les liaisons ioniques, covalentes ou métalliques, bref vaporiser un élément de près de 10 grammes de matières. Déconcentré, le plasma faisait simplement l'effet d'un choc de près de 30volt pour ne pas surchauffer l'élément, sois une chance moindre d'être mortelle, mais efficace contre les matières vivantes à base d'eau. Au cas où ses Ménestrels ne lui suffise pas, il avait toujours Sadame, sa lame électrique qui s'est montré capable de traverser un blindage léger à plusieurs occasions. Quels étaient les chances que cette mutante ait une maitrise pouvant contrecarrer son équipement artisanal? Une sur un milliard?

Plaqué contre le mur, Mathias tenta le risque de faire une sorte de trêve avec la mutante. Elle devait être folle alliée pour accepter une telle offre, alors Mathais devait montrer un signe de bonne volonté pour se prouvé être de confiance pour elle. Ce n'était plus vraiment le plan initial, mais bon, c'était la au moins un moyen de satisfaire la curiosité qui le démangeait: D'où tenait-elle son estime personnel face à lui? Si quelqu'un devait la tuer, ca serait lui et personne d'autre, vu tout ce qu'il a traversé pour se rendre ou il en était... se sentant même comme une courtisane jusqu'à un certain point dans cette mission. Par fierté personnelle, il se refusait à simplement tirer une démone sans savoir si elle en valait la peine. Ce n'est pas la longueur du pénis, mais ca rend fier de tuer un adversaire valeureux et honteux de descendre une simple fillette hideuse et sans défense. C'est avec cette optique qu'il élabora son plan pour lui faire se révéler à lui.

Ses main libres comme l'air, Mathias se saisit de ses Ménestrels et les inclina sur le côté droit sur la fraise de Kristièva. La connaissant, elle ne cèderait pas simplement sous la menace, même si elle avait cherché de sa part une contre-attaque imminente. Quelques longues secondes s'écoulèrent, mais elle n'allait pas utilisé son pouvoir à moins que celui-ci tire dans sa direction commençant indubitablement les hostilités. En lieu et place, il plaça ses mains à ses extrémités les bras en ligne avec les clavicules et parallèles au sol. Puis, il lâcha prise, laissant tomber ses armes avec peu de rebondi.

-Tu connais mon pouvoir ou plutôt mes armes. Qui me dit que tu ne caches pas une arme ou un pouvoir sur toi? Je sais que tu as un pouvoir autre que celui de ressembler à une créature mythique. Mathias s'approche de l'oreille de Kristièva et lui susurra: Je dois admettre que ca m'intrigue... et que ça m'excite... Que puis-je faire plus pour que tu me montres ton pouvoir?Je ne l'interpréterai pas comme une menace aussi dangereux puisse-t-il être. Tu peux me faire confiance.

Mathias pose ses mains sur les hanches de Krist qui le plaquait encore contre le mur, confiant de son "pouvoir" de séduction sur elle. Caresse... effleurage... frisson... elle se dévisserait comme un coffre-fort... révélant le trésor... son pouvoir! Un rictus, un clin d'oeil et un touché suffirait-elle à la faire craquer? Il osa toucher sa queue et la caresser, en dépit de son grand dégoût mutantophobe. Il faillit tressaillir mais garda ses joues étirés par un rictus agréable.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyDim 8 Fév - 19:49

Shock se promène non loin d'une demeure dont la taille n'a d'équivalent que la peur qu'elle peut susciter. En tout cas, Shock sait que si quelqu'un y vit, cette personne ne doit pas vivre mal et que la vie qu'elle mène doit être tout sauf simple. Mais Shock doute fort qu'un telle bâtiment puisse être habité par un être vivant, qu'elle que soit ça nature, humaine ou non. Shock es quelque peu intrigué par cette habitation qu'il peut d'ailleurs qualifier de monument. Etant persuadé que personne ne vit ici, il décide alors de visiter les lieux. Si personne n'est là, qui pourrait lui en vouloir ? Shock avait gardé de son épopée avant d'arriver à Serenity City une lampe à huile qu'il n'avait guère peint et c'est dommage car la peinture à l'huile, c'est très difficile, mais c'est bien plus beau, que la peinture à l'eau. Et ces paroles sont d'autant plus vraies qu'elles font des rimes mais revenons-en à Shock et à ses péripéties.
Cet être sanguinaire... ou pas se saisit de cette lampe ma foie boen huilée et entre dans la maison qui ressemblerait plutôt à l'occasion à un manoir ou à un chateau mais surtout pas à un grille-pain.

Il allume cette lampe et monte des marches, les marches de la pénombre, la lampe éclairant quelques parts de cette même pénombre. Il entend des voix qui vienne de ce manoir grandiose, de salles ou couloirs inconnus de sa modeste ou non modeste personne.

Il ouvre la porte de la salle où se trouvent être présent un homme, ainsi qu'une femme s'exercant à quelques joutes verbales apparemment, mais pas seulement.
Shock reste à l'écart, recule même. Les deux personnes ne peuvent le voir distinctement à cause de la lampe qui le rend noir à cause du contrejour. La présence d'autres personnes n'arrête pas le nouvel élève de l'académie qui aime les farces et prend la parole :

"Je suis le fantôme qui hante cette demeure, je n'aurai de cesse de vous haîr et de vous poursuivrequ'une fois que vous aurez quitté ce manoir. Je vous préviens : partez d'ici si vous ne voulez pas connaître mon courroux, c'est un mec qympa, je vous le présenterai pitêtre si vous avez encore l'impertinence d'interrompre mon sommeil."
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street EmptyDim 1 Mar - 1:18

Finalement, il ne semble pas à Shock qu'il y a quelque chose à voir dans ce manoir et il décide de s'en retourner d'où il vient. Il abandonne la lampe après l'avoir délicatement posé sur le sol, ainsi que de l'avoir éteint. Il coure le plus vite possible en direction de la sortie de cette demeure et part vers l'académie.
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