Serenity RPG
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 [rêve] Angoisses communes

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Messara

Messara


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MessageSujet: [rêve] Angoisses communes   [rêve] Angoisses communes EmptyJeu 12 Fév - 20:22

[HJ: Si cela ne convient pas à Ai, dis-le tout de suite !]

C'était une sorte d'Abbaye en pierre ocre. Avec une grande porte en chêne. Un décor très flou, mélange de rouges. Un gamin de onze ans, peut-être, devant la porte. Habillé de bleu, bras ballants, il observe ce monde, intrigué, mais rayonnant de bonheur. Quelque chose dans ce paysage lui murmure que ce rêve n'est pas le sien. Pas inquiété du tout, même pas honteux de partager quelque chose d'aussi intime. Depuis longtemps, il sait qu'il est impuissant face à ce genre d'évènement, mais qu'ils peuvent être profitables. Il sait aussi que rester dans un coin de rêve où le rêveur n'est pas, c'est prendre le risque de disparaitre en même temps que l'endroit. Au vu de l'imprecision qui entoure l'abbaye, il devine que le rêveur est à l'intérieur. Il ne frappe pas. Il entre.
L'enfant, c'est lui, c'est Messara. Il se rêve toujours ainsi. Depuis des années. C'est sa marque de fabrique, en quelques sortes. Les habits bleus, ils viennent d'Algérie. Ils sont amples, souples. Messara voyait souvent les voyageurs habillés de ce bleu roi. Une couleur calme qui lui inspirait confiance. Peut-être était-ce pour cela que ses rêves l'habillaient en bleu: pour inspirer confiance aux autres, prouver qu'il n'était pas qu'un vulgaire parasite.
Ses pas résonnaient maintenant dans une grande pièce qui tenait plus de l'ancienne demeur que d'un lieu de culte. C'était joli. Du bois, des pierres, de grandes fenêtres, et cette lumière jaunâtre, entêtante. L'atmosphère était tendue. Il y avait de la mort dans l'air. Peut-être fallait-il se dépêcher un peu. L'enfant accélère et traverse la pièce pour trouver un signe de vie.
Tout au fond de la pièce, une estrade. Dessus, il y a une grande table avec des airs impérieux et, derrière, un instrument, comme un orgue. C'est joli, l'orgue. Si les sons pouvaient lui revenir, Messara s'arrêterait un temps pour jouer un morceau. Mais à côté de l'estrade, il y a des escaliers. Ils sont un peu plus nets que le reste des lieux. Il faut donc les monter.
En haut, c'est une sorte de couloir qui ne suit pas vraiment la forme de l'abbaye. Les murs sont blancs. D'expérience, l'enfant sait que ses n'est pas bon signe. Ici, plâne une odeur âcre. L'enfant se sent mal à l'aise. Partager les mauvais rêves, ce n'est jamais agréable. Les laisser tel quel, c'était ne pas faire honneur à son don. Il devait agir. Mais jouer avec les odeurs était compliqué, et il ne pouvait changer l'atmosphère alors que lui-même n'était pas en paix. Il le savait: loin d'ici, il avait mal. Le rêve avait tout intérêt à durer, si pénible qu'il soit. Alors il fallait vraiment et impérativement trouver le rêveur et ce qu'il faisait.
Mais il y avait plein de portes dans ce couloir. À gauche, et à droite. Ce n'était pas logique. Il ne semblait pas y avoir eu de plafond au-dessus de la pièce par laquelle mon mien était entré. Entre-temps, les lieux avaient peut-être changé. Autant vérifier toutes les salles unes par unes. Essayer de chercher dans les moindre recoins, la trace d'une conscience passée par là, essayer peut-être d'en deviner vaguement la nature, et son identité, loin d'ici. Le rêveur, où vivait-il ? Parlait-il anglais ? À la rigueur, c'était peu important. Messara savait se faire comprendre sans mots, en rêve. néanmoins, cela pouvait toujours être intéressant. Et si le rêveur était un mutant ? Un oniromancien, comme lui ? L'enfant savait aussi que ce genre de lieux pouvait cacher une distance réelle immense. Il avait déjà rêvé en même temps qu'un asiatique...
Une autre porte. Voyons...
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Ai Enma

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MessageSujet: Re: [rêve] Angoisses communes   [rêve] Angoisses communes EmptyMer 18 Fév - 16:08

Je venais de m’endormir chez Toni, dans un canapé de la salle d’en haut. C’était une salle chaude, aux couleurs rougeoyantes, qui me rassurait énormément. Et je me réveillais quelques temps plus tard... Combien de temps plus tard ? Impossible de le savoir avec certitude. Je me réveillais dans cette chambre sans chaleur, aux murs d’un vert si pâle qu’on le croirait malade, assise sur un lit. Un lit aux draps blancs. Mais je ne suis pas attachée. Les lanières de cuir qui me retenaient quelques années plutôt pendent aujourd’hui sur les côtés de ce lit que je hais. Je me lève, il me suffit d’un coup d’œil au miroir pour comprendre que je suis revenue quelques années en arrière, comme souvent lorsque je rêve. Les formes qui me servent d’appâts ne sont encore qu’en état de... formation. Mon visage est squelettique et d’énormes cernes me dessinent le visage d’une morte. Mais tout cela est exagéré. Je n’ai jamais pu me voir dans un miroir à cette époque. Je ne sais pas à quoi je ressemblais. Et j’imagine que ce que je suis dans ce rêve n’est que le fruit de mon imagination. Mais peu importe. Me revoici une fois de plus dans cet hôpital déserté, source de mon déséquilibre. Ou du moins d’une partie de mon déséquilibre, je le sais bien. Quelque chose en moi ne tourne pas rond, depuis toujours. Mes rêves ont un semblant de lucidité, lors que mes jours sont embrumés...

Je sors de cette chambre, pour me retrouver dans un couloir. Toujours ce même couloir, cette même couleur verte qui m’assassine encore un peu plus à chaque fois que je dois la subir. Une autre raison pour laquelle je refuse de mettre les pieds dans ces bâtiments aux odeurs de mort. Je sais que si je continue tout droit, sans me retourner, sans ouvrir l’une de ces portes blanches numérotées, j’arriverai dans la cathédrale. Ma cathédrale. La représentation de mon esprit. Enorme et floue, vide de toute Foi. Je l’ai décrite, une fois, une seule, à l’une de mes victimes. Un mutant psychologue. Selon lui, c n’était pas une cathédrale, mais une Abbaye. Aucune différence. Enfin, s’il ne m’avait pas contredite, sans doute aurait-il vécu un jour de plus. Assez de temps pour annoncer à sa famille qu’il abandonnait tout pour une petite serveuse de café. Ce qui aurait ajouté un peu de piquant à l’histoire. Mais il avait fini par me décevoir, et mourir, comme tous les autres.

C’est au moment où je pose la main sur la porte qui doit me conduire à l’intérieur de moi-même, que je me rends compte que mon rêve n’a pas pris la peine de m’habiller. Je ferme les yeux une seconde et lorsque je les rouvre, je porte ma tune de travail, étrangement ajustée à mon maigre corps d’enfant. Les mêmes bleus, la même pâleur, les mêmes cicatrices sur mon corps. Egalement sur mon bras, ces deux lettres, qui font aujourd’hui intégralement partie de moi. A.W.

Je pousse la porte.

Et je me retrouve face à un autre enfant. Environ 11 ans, tout comme moi. Et derrière lui, un couloir d’hôpital, identique à celui que j’essaye de quitter. Je reste silencieuse, interdite, incapable d’autre chose que d’ouvrir et fermer la bouche pour chercher de l’air...
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Messara

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MessageSujet: Re: [rêve] Angoisses communes   [rêve] Angoisses communes EmptyMer 18 Fév - 18:46

Un petit cri, une inspiration trop bruyante, avait échappé des lèvres de l'enfant. Il n'avait même pas eu besoin d'ouvrir la porte, elle s'était ouverte tout seule devant lui, trop vite à son goût. Tout aussi vite, il avait fait face à une jeune fille terriblement maigre. La peau claire, mais une expression bien trop sombre au goût de mon rêveur. Trop sombre pour quelqu'un de son âge. Il devinait déjà que ce monde l'avait rajeunie. Il devinait aussi que cet endroit ne représentait pas quelque chose d'attrayant pour elle. Non. D'ici, il avait une tout autre impression. De la haine ? Non... Si ? Bah, à elle de trouver les mots ! C'étaient ses sentiments, au départ !
Messara se corrigea, cessa de prendre cet air stupéfait, même s'il l'était toujours. Il remarqua alors les vêtements de la jeune fille: une tenue de serveuse. Tiens, mais... Il connaissait ces habits. Il les avait déjà vu. En Amérique. Il allait falloir parler Anglais.
Sauf qu'il n'osait plus bouger. La jeune fille aussi. Bref regard à gauche, à droite. Le décor ne changeait pas. La demoiselle ne savait donc pas modifier ses songes ? Possible. Quelque part, ça devait donner quelque chose de plus aventureux. C'était toujours une expérience à prendre. Mais ils n'allaient pas rester comme ça à se regarder pendant quatre ans ! Trouver une idée, une idée...
Pendant un moment, Messara fixa les yeux de la fille avec une intensité telle qu'on aurait cru qu'il voulait voir à travers. Dans la réalité scientifique et psychologique et tout ce qui va avec, ce n'était pas vraiment ça. Dans les faits, mon voleur ne pouvait plus bouger, paralysé. Mais pas inquiet du tout. Ca lui arrivait, et généralement c'était dans les rêves dont il se souvenait le mieux. Donc pas un mal. Pour rattraper ce léger retard inactif, il prit le poignet de la jeune fille. Et comme ils étaient des enfants, il tut les politesses dont il faisait pourtant preuve habituellement.


"- Suis-moi: on ne risque rien."

Dans le même temps, il essayait de lui faire passer quelque chose de calme. Le bruit de la mer ? Euh, non. Pas terrible. Le vent. Tiens, bonne idée. Tout en se détournant de la jeune demoiselle pour l'emmener dans les couloirs par le poignet (et en espèrant qu'ils n'emmènerait pas que le poignet), il essaya de se concentrer afin de créer discrètement un petit souffle, presque rien, mais tout de même. Puis tant qu'il y était, il pouvait aussi essayer de créer en lui-même un calme confiant. Comme ça, faute de pouvoir le propager partout, il pourrait au moins leur faire une petite aura, et ce sera plus sympathique à vivre.
L'enfant espérait aussi qu'il pourrait savoir pourquoi cette pauvre fille était dans un pareil état. Surtout si l'on partait du principe qu'elle était américaine. Allons, un état aussi puissant que les états-unis ne pouvait tout de même pas laisser ses enfants comme cela... Non ?
Non ?
Bah, laissez. On dira que Messara est utopiste ou innocent. Cela ne tuera que ses idéaux...
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