[Honte à moi qui copie-colle mon ancienne fiche...Bon, en même temps, il faut bien que ça serve...]
Nom et prénom: Altan Procyon Messara
Aka : Messara voire Messa pour les intimes
Age et date de naissance : 16 ans - 24 février 1992
Pays et Ville d'Origine: dans l'atlas saharien d'algérie.
Alliance: juste rebelle
Profession: voleur quand besoin est.
Pouvoir et niveau de maîtrise : l'oniromancie
Au même titre que la nécromancie invoque les morts, l'oniromancie fait appel aux rêves pour les amener un court instant à la réalité, leur donner une matière et les soumettre à la volonté du rêveur. Elle peut aussi ne pas intervenir dans la réalité, mais passer directement d'un sommeil à un autre, pour le changer ou le tourmenter.
Cette discipline, peu connue mais appréciée des stratèges, Messara la maîtrise très mal. Il lui arrive d'amener ses rêves à la réalité, de partager ceux d'un autre… c'est souvent involontaire.
Description physique:
C'est un jeune homme châtain, petit et élancé, sans arrêt voûté, comme un petit animal traqué. Si il l'était vraiment, il aurait peu de choses à craindre. C'est un habitué des parcours urbains, capable de sauter aussi facilement sur un toit que de marcher en équilibre en haut d'un mur. La nature l'a en effet pourvu d'une agilité naturelle étonnante, qui défie parfois les lois de Newton. Pas spécialement fort et même plutôt faible, il a l'habitude de subir des moqueries sur son côté légèrement efféminé, involontaire. Il s'agit surtout de quelques gestes qu'un homme aurait faits différemment, ou de façon moins gracieuse. Mais il a aussi un visage très fin, des cils naturellement longs, et des cheveux châtains assez longs aussi qui cachent de petites oreilles souvent rougies par un froid imaginaire.
Description vestimentaire : Quelque chose d'assez peu commun. Un manteau blanc et rouge reste sans arrêt sur ses épaules, un foulard rouge autour de son cou. Après, on ne le note pas, mais il porte un simple pantalon sombre et de vieilles chaussures de la même couleur, qui ont dû connaître des jours meilleurs. Etant donné que l'on ne peut pas voir ce qu'il porte en dessous de ce que j'ai cité, on ignore totalement si cela lui arrive de changer de vêtements. De toutes façons, personne n'a jamais vérifié et personne ne vérifiera. Ce n'est pas comme si l'avenir du monde en dépendait…
Description Morale :
(à continuer)
Aime et Déteste :
Messara a un sens de la justice un peu particulier. Il apprécie de voir les humains mourir quand ils sont tués par un désastre naturel. Cependant, il trouve inadmissible que son ami humain lui aussi soit blessé, avec ou sans raison -logique, c'est son ami. Mais si l'on parlait d'un mutant, tué ou blessé, cela deviendrait automatiquement une atteinte grave, une injustice notoire.
Matériellement, il préfère les journées de canicules aux grands froids. Il apprécie aussi les bains chauds, les repas chauds, les vêtements chauds… Les jolis objets pas toujours utiles, les beaux bijoux, chers ou pas. Généralement, il aime aussi être dans de beaux endroits. En revanche, il a développé une haine tenace envers les poissons (ne cherchez pas à comprendre pourquoi) et les humains soi-disant "normaux" [ici, en revanche, je peux vous dire à quoi c'est dû: à quelques copains bien renseignés qui ont réussi à lui mettre en tête que les humains, contrairement aux mutants, ne pensaient qu'à détruire la planète et les congénères quand ceux-ci ne pouvaient leurs donner d'enfants. Voyez déjà la belle image.].
Qualités:
D'un optimisme à toute épreuve, c'est un gamin plein d'entrain et de vie. Il se lasse difficilement de quelque chose et semble ne jamais s'ennuyer. Mais il est parfois rageant de le voir espérer pour quelque chose de fatal qui ne demande qu'à ce que l'on s'apitoie sur son sort. Il s'inquiète souvent pour ses compagnons, mais sait cacher ses angoisses.
C'est aussi un rêveur sans frontière -vous l'aurez deviné sans doute au vu de son don. Généralement, les rêves qu'il faut éveillé, ce dont il peut faire part, son aussi optimistes que lui. Mais leur caractère presque trop poétique lui attire souvent des réflexions, comme quoi il est trop "fleur bleue" et que c'est quelque chose de typique des demoiselles.
Défauts:
Messara est excessivement craintif. Toujours sur ses gardes, toujours prêt à bondir, les muscles tendus et l'œil inquiet. Il n'accorde jamais complètement sa confiance. En même temps, il faut dire qu'on ne la lui demande pas souvent. Cette méfiance perpétuelle reste relativement muette et peu visible. À vrai dire, il est presque plus rassuré quand il est certain qu'il a des problèmes.
Il est aussi en possession d'un égocentrisme qui tend à s'accentuer. Toujours dans sa bulle, il a du mal à en sortir, à s'intéresser à ce qui ne rentre pas dedans. Si il considère que quelque chose ne fait pas du tout partie de ses affaires, que cela n'a aucun intérêt et aucune utilité, ne comptez pas sur lui pour s'en occuper ne serait-ce qu'un peu. C'est assez embêtant lorsque ce quelque chose en question est important, et le regarde vraiment.
Messara a aussi une fâcheuse tendance à penser à autre chose lorsque la réalité ne présence rien d'attrayant. Il peut ainsi décrocher à tout moment, lors d'une conversation ou d'un travail, pour s'immobiliser et ne se concentrer que sur un rêve ou une pensée.
Histoire:
Le début de vie de Messara se résume comme un agglomérat de coups de chances et de gens géniaux. Tout commence dans l'Atlas.
Nous parlons de l'Atlas Saharien. Ce n'est pas vraiment le genre d'endroit qui représente au mieux notre monde. Ce n'est pas non plus l'endroit où l'on ferait naître un jeune garçon destiné à partir pour l'Amérique du nord. Pourtant, Messara y a passé ses premières années, en fils unique d'un berger sourd-muet. Ce dernier devait tenir particulièrement à ce que l'enfant grandisse loin de la civilisation, car mon petiot ne sut user de la parole que six ans après sa naissance, lorsqu'un voyageur européen voulut lui apprendre l'alphabet de son pays. Suite à cette rencontre insolite, le petit Messara se retrouva à supplier son père pour qu'il lui apprenne à lire, ce que ce dernier ne pouvait faire.
Les deux partirent pour Alger, le père motivé par les histoires que son fils lui racontait sur la capitale où l'on trouvait de tout et n'importe quoi. D'autant que cela tenait tellement au cœur du petiot qu'il demandait depuis deux ans, pour chaque anniversaire, à aller à Alger. L'adulte maudissait le voyageur qui lui avait mis ces idées en tête. Mais dans sa grande mansuétude…
Bref, père et fils arrivèrent à Alger avec le troupeau de moutons à vendre et beaucoup d'espoirs. L'enfant ne trouva personne pour lui apprendre à lire. En revanche, il trouva un adulte étrange qui lui apprit toutes les ficelles du vol. C'est également lui qui découvrit son étrange pouvoir. C'est toujours ce même adulte qui parla de Messara lors d'une soirée bien arrosée. Un de ses auditeurs demanda à rencontrer l'enfant, pour lui parler de Serenity City et de l'académie qui s'y trouvait.
Messara ne s'y rendit pas tout de suite. Logique: comment était-il censé partir pour les Etats-Unis, sans argent et sans connaissances dans le FBI ? Il allait falloir attendre un moment. D'autant plus que son père, n'ayant vendu qu'une petite partie de troupeau et n'ayant pas trouvé de travail si intéressant, désirait retourner dans l'Atlas. Que faire ?
Mon gamin ne savait toujours pas lire et venait d'apprendre que l'on pouvait l'envoyer quelque part où il pourrait non seulement apprendre les lettres si il le voulait, mais aussi rêver autant qu'il le voulait, et même plus. Voilà qui tenait presque du fantasme ! Et qu'attendait-il pour voler une carte bleue à un touriste naïf ? Qu'attendait-il pour partir ? Hm ? Son père !
C'est le fameux voleur qui instruisait Messara à son art qui trouva la solution (ah, nos amis les voleurs…). Allez savoir comment il s'est débrouillé… Toujours est-il qu'il réussi à trouver au père de Messara une âme sœur. Le petiot a littéralement sauté sur l'occasion, vous pensez bien… Comme quoi tout s'arrange.
Le vol de la carte bleue ne se fit pas sans problème. Cette fois-ci encore, ce fut le voleur d'Alger qui s'en chargea, et qui réussi à offrir à mon mutant son billet d'avion avant de se faire retrouver par nos amis les policiers. Je vous entends d'ici: "bien généreux, ce voleur". Il faut dire aussi que Messara devait lui ramener un certain souvenir d'Amérique dont je tairais la nature.
Nous retrouvons donc mon bonhomme en Amérique, et sans trop de bagages. Euhm… A vrai dire, sans bagages du tout. Il doit tout trouver sur place, sauf peut-être le chemin pour arriver jusqu'à Serenity City, tracé sur une carte fournie par celui qui lui en avait révélé l'existence.
Ses premières années à l'académie furent un peu différentes des autres (analphabétisme oblige). A quatorze ans, ayant oublié tous les sacrifices que l'ont avait fait pour qu'il arrive jusqu'ici, il rejoint les rebelles, certains que leur combat mènera à quelque chose de positif…
