Bureau de Trinity Joyce, AKA Mirage, Sous-proviseur de la Serenity Academy

* La porte ou le mur ? Voyons, je n'ai pas de grapin sur moi... La porte !*

Raisonnement rapide, simple et efficace, de Messara devant l'académie. il était entré sans problème et avait fait le tour des lieux, s'arrêtant de temps à autres, nostalgique. De souvenir en souvenir, d'analyse en analyse, il était arrivé sous ce qu'il croyait être la baie vitré du bureau du secrétaire de Mirage. Est-ce qu'elle était déjà rentrée ? Il ne saurait pas ça en restant là. Avec son silence et sa discrètion habituelle, il rentra dans l'académie.
Le voleur ressemblait presque à un élève lambda. En tout cas, personne ne le remarquait. Ce qui aurait pu mettre la puce à l'oreille de certains, c'était sa lenteur. Le temps qu'il passait à tout regarder à nouveau, des arrêtes fréquents. Bah, au pire, il pouvait jouer le pauvre alcoolique, mais bon... Enfin, au bout d'un moment, il arriva devant la fameuse porte en hêtre. Pas de problèmes pour retrouver le chemin. Que voulez-vous, ça peut servir d'avoir un sens de l'orientation pas mal développé.
L'intrus posa son oreille contre la porte. Pas un bruit. Pas une feuille, rien. On pouvait faire confiance à mon mien à ce sujet: il y a des gens qui, à dix-sept ans, entendent encore les ultrasons. Il faisait partie de ceux-là. Donc à priori, personne. Messara poussa doucement la porte qui lui rappela par un "guiiiik" chuintant qu'elle grinçait, chose qu'il ne pouvait pas deviner et dont il ne se souvenait pas. Mais à priori, personne ne l'entendait, n'est-ce pas ?
Sûr de lui, il entra dans le fameux bureau...

[HJ: tu me fais le jet de dés, Miko ?]

Lexa avait finis par retrouvé la trace de Messara. Il était dans cette académie... la bâtisse lui faisait penser à l'une des demeures que possédait l'un de ses lointains cousins (comment s'appelait-il déjà, un original, un comte soit disant... Dracula c'est ça... ) Ce vieux Draky cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été le voir. Elle le concentra et réussit à localiser le jeune rebelle. Il était dans un bureau. Elle arriva à la hauteur de la baie vitré et regarda Messara fureter dans le bureau. (Pas mal gamin, pas mal) Elle decida de lui faire un peu peur et elle frappa à la vitre et attendit que Messara vienne lui ouvrir si il refusait elle casserait la vitre. Peu importe les conséquences, il ouvrirait ou alors il y aurait un fight...
Elle retoqua pour que Messara aille plus vite quand soudain elle se figea. Elle s'humecta les lèvres d'un mouvement bref de la langue et se transforma sans même s'en rendre compte. "Du sang... beaucoup de sang"
Il semblait l'appeler. Elle ne savait plus du tout que faire: suivre la mission ou savoir d'ou venait cette forte odeur de sang... elle poussa un gémissement, puis elle regarda Messara. Il était en train de remplir la mission alors pas de souci, elle pourrait toujours trouver un moyen d'acheter son silence. Elle lui fit donc signe et se dirigea vers l'odeur du sang.

Carlisle, épuisé, lassé d'attendre l'improbable retour de Mirage, s'était endormi sur le grand lit, derrière le rideau, tout habillé et le front inquiet. caché par les voiles séparant le bureau de Mirage en deux, il n'était pas visible par les intrus. Il avait légèrement bougé lorsque la porte avait grincé, mais ne s'était pas réveillé. Lorsque le jeune voleur avait commencé à fouiller, il ne s'était pas réveillé...
Mais entendre toquer à la baie vitrée le réveilla en sursaut... Il appela à voix haute...

[C] Mirage?

Argh, mais qui était l'abruti qui avait toqué contre la baie vitré ? Rapide regard à gauche. Alexielle. Ca, il fallait s'y attendre. Depuis le début, mon voleur se doutait qu'on ne pouvait pas lui faire confiance, à celle-là ! Bon sang, si jamais il se faisait choper, elle avalerait la potion qui rend zinzin !
Interrompu dans ses recherches, un livre à la main, Messara fit un signe de main pour exprimer son mécontentement à la vampirette quand... Elle re-toqua.

*Bon sang, mais quelle abrutite !!!*

Les lèvres mordues et les yeux agrandis plus par la surprise que par l'horreur, mon mien se demanda comment pouvait-on être bête à ce point ? Elle ne se doutait pas qu'elle menaçait un petit peu le résultat de la mission ? Bon sang mais... Elle partait ! Quoi, elle avait toqué juste pour le plaisir ?
Le regard haineux, les dents serrées et les mains crispées sur les documents qu'il avait pris, Messara regarda partir sa "co-équipière" en jurant que si il lui arrivait quoi que ce soit, elle allait le regretter. Il allait commencer à imaginer les autres vengeances possibles quand il entendit une voix. Hm ? Non, ce n'était pas Mirage, c'était...Hum...
Avec son silence habituel, Messara se glissa derrière une plante verte et une sorte de bibliothèque à registre. Tout en priant pour qu'on ne le remarque pas, il jeta un dernier coup d'oeil à ce qu'il avait récupéré: les registres de cette années, les dossiers scolaires et... Les registres de 2002. Il n'avait pas pu résister. Il était encore à l'académie à cette époque. Rapide regard à l'intérieur... Vieux souvenirs, vieilles connaissances... Qu'étaient-elles devenues, à propos ? Lui, là, pourvu qu'il soit mort, depuis le temps. Messa' ne pouvait pas le voir. Rah, il prenait tout le temps de grands airs, avec sa crète de coq... Et il ne respectait pas le sommeil des autres. Ca, c'était inadmissible. Eh, mais l'autre, là-bas, ce n'était pas l'intello de l'époque ? Pas méchant, comme intello. Très silencieux, aussi. Dommage, parce qu'elle lisait très bien.
Et en allant ainsi de prénom en prénom, Messara resta un moment hors du temps, oubliant qu'il n'était pas en lieu sûr et qu'il risquait gros à chaque fois qu'il tournait une page un peu trop vite...
Au moins, il lisait calmement et évitait de penser à cette maudite Alexielle...

Non, ce n'était pas Mirage. Silencieusement, Carlisle se leva et commença à examiner la pièce. Derrière les rideaux se profilait une silhouette furtive, qui disparu bientôt de sa vue. Mais Carlisle savait que l'intrus n'étais pas sorti. La porte n'avait pas grincé. Toujorus silencieux, il se saisi du couteau en argent, celui dont Mirage se servait pour ouvrir son courier, et sortit de derrière les rideaux.
Il entendit un faible bruit, comme une feuille qui se tourne, provenant de derrière une plante verte, là, plus loin... la voix légèrement tremblante, il appela:

[C] Sortez de là! je sais que vous êtes là!

Depuis l'endroit où il était, Messara essayait d'user des rêves pour faire partir gentiment celui qui devait être le maître des lieux. Rien à faire. Était-ce parce qu'il ne rêvait pas ? Argh, ça paraissait évident... Le voleur aurait dû prendre avant cette précaution pour prolonger au mieux le sommeil de Carlisle, ou du moins lui donner envie de se rendormir. Il était un peu tard maintenant.
Messara reposa les registres sur ses genoux. A priori, il n'avait pas été vu: il lui restait une chance... Bon, il ne pouvait plus compter que sur lui-même. Le coeur plein d'espoir, il rapprocha ses deux petits poings fermés de son visage avant de fermer les yeux. Il n'avait jamais trop compris comment il arrivait à matérialiser certains de ses rêves, mais peut-être qu'il lui suffisait de faire comme s'il dormait et d'y penser très fort...
Et même si, pour le voleur, il ne suffisait que de cela, c'était un autre travail qui s'accomplissait pendant qu'il se contentait d'imaginer un gros chat bleu sous tous ses angles. Le travail de matérialisation puisait dans son énergie, le caractère du chat se formait petit à petit, à partir de l'utilité que voulait lui donner Messara. Si seule l'apparence de l'animal serait visible par Carlisle, cela ne voulait pas dire que le rêve en serait moins complexe. Messara prit le soin de repenser au peu d'anatomie qu'il connaissait, pour donner un petit coeur et des poumons à sa création. Mais cela ne suffirait pas à faire fonctionner la bestiole. Allez, petit élan écologique: il allait marcher à l'énergie de la non-lumière. Si si, c'était possible. Surtout pour un rêve.
Combien de temps y avait-il passé ? Cinq minutes ? Deux secondes ? Carlisle était-il toujours là ? Pas moyen de le savoir sans ouvrir les yeux. Messara ordonna à son rêve de prendre vie de la seule manière qu'il connaisse: en resserrant un peu les poings. Il sentit le chat s'animer à ses côtés avant d'ouvrir les yeux.
La bestiole brillait d'une aura bleutée qui lui donnait un air fantomatique. Elle flottait légèrement au-dessus du sol. C'était un angora, à l'air arrogant et capricieux. Un chat, quoi ! (*fuit pour le pas se faire tuer par les "pros-félins"*). Enfin, il se dirigea élégamment vers Carlisle, le regard fixé sur lui. Messara fixait sa création avec de grands yeux ébahis. Les miracles existaient donc ! Intérieurement, il remercia tous les dieux qui avaient pu l'aider et jura de leur revaudre ça un de ces jours.
Le chat, après s'être frotté contre le secrétaire de la maison, avait pris la fuite. Mon voleur ne vit pas vers où il partit. Vers la porte ou vers la chambre de Mirage ? Bizarrement, le rêve ne lui obéissait pas. Bah, au pire, il expliquerait toujours la présence que Carlisle avait pu ressentir. Cela permettrait à Messara de partir ni vu ni connu...
Du moins, il l'espérait.

[HJ: aua, désolé, pas fait exprès... Désolé, la prochaine fois, j'essayerais de faire moins long ^^°]

Dès qu'il su qui il avait en face de lui, Carlisle cessa de trembler et son super cerveau se mit en action, calculant possibilités et probabilités de réussite à une vitesse impressionante. L'homme ne pouvait pas laisser le voleur partir avec des documents de l'académie, c'était impossible, inconcevable. Que penserait Mirage si elle savait qu'il l'avait laissé partir sans rien faire? ses chances de réussir étaient faibles, il en avait conscience, mais qui ne tente rien...

[C] je ne vous laisserai pas emporter ces documents. Vous pouvez partir, si vous me les remettez sans histoire!

Un vague signe de tête. Négatif. Un léger sourire illumina le visage du voleur. Allons, il ne croyait tout de même pas que le voleur se contentait de venir et partir sans rien prendre ! Surtout que, pour le résultat de la mission, ça n'aidait pas.
Enfin, le gamin commençait à tourner autour de Carlisle, un sourire absent aux coins des lèvres. Il regardait toujours loin derrière le secrétaire, sans trop lui prêter attention. Sa dague restait pointée sur le coeur de l'adulte, trop inactif à son goût. La tête légèrement penchée sur le côté, on aurait presque dit un enfant. Espérait-il s'attirer la confiance du maître des lieux ?

"- Oh... Dommage que mes intentions soient autres. Imaginez que vous n'avez rien vu !"

Il rengaina doucement sa dague, souriant toujours doucement. Bizarrement, il accentuait l'effet théâtral de son geste, avant de... Filer vers la porte en courant. Méthode sans numéro, mais toujours aussi efficace, qui avait fait ses preuves pour des milliers de voleurs.

[HJ: tu le rattrapes, tu le laisses décamper, tu le blesses ou tu manges un saucisson... ]

[HS: tiens, j'avais justement envie d'un saucisson^^ mdr]

La réaction du voleur avait été celle qu'attendait Carlisle. Bien. Quelques petites dizaines de millièmes de chance de plus de parvenir à l'arrêter. Carlisle poussa l'étagère près de laquelle il se trouvait vers la porte, espérant que celle-ci tombe soit devant le voleur, soit dessus...

L'étagère rencontra le sol sans douceur, étalant par terre quelques morceaux d'elle-même qui ne résistaient pas, des feuilles volantes et des livres (voilà qui allait être bien sympathique à ranger). Le tout n'avait pas été silencieux. Un bruit proche d'un grondement de tonnerre. C'était suffisant pour blesser les fragiles tympans de Messara. En même temps, il pouvait s'estimer heureux que seuls ses tympans soient blessés. Les longues années passées à parfaire ses aptitudes de voleur l'avaient sauvé. Son mentor avait pris le soin de développer ses capacités de réaction et ouvrir son préfrontal à toutes situations envisageables. Tout s'était étalé devant lui.
N'empêche... Messara n'avait pas du tout apprécié que l'on veuille lui faire ça. Le regard qu'il posa sur Carlisle pendant quelques secondes était presque haineux. En tout cas, il était bien noir. C'est cette dernière vision du Carlisle coupable qu'il voulut emporter avec lui. Avec une rapidité étonnante, il fit demi-tour, se dirigeant vers la baie vitré, sa dague devant lui, les documents pour protéger son visage. Oui oui, vous l'aurez compris: il comptait passer à travers la vitre. Ca, par contre, il ne le tenait de personne. C'était juste logique: quand il n'y a plus de porte, on s'en fabrique une. D'autant que si Alexielle (maudite soit-elle) avait réussi à venir toquer jusqu'ici, c'était sans doute parce qu'il y avait quelque chose en dessous....

[HJ: c'est vous l'chef, ici, mamz'elle. Vous qui voyez.]

[HS Il y a en effet quelque chose... Le bureau est au rez-de-chaussée^^ par contre, le verre, ça fait mal... =s]

Carlisle fut assez content de l'effet qu'avait eu l'armoire. Il avait du réveiller un certain nombre de mutants, qui devaient se demander ce qui se passait... Il avait un grand sourire sur les lèvres, lorsqu'il vit le petit voleur courir vers la baie vitrée, afin de passer au travers. Il voulut crier pour le rappeler, mais le môme avait déjà traversé la vitre et rejoint le jardin...

[C] Trop cool. Mirage va être contente...

Il allait devoir retrier tout les papiers, reconstruire l'une de ces étagères IKEA, et trouver une solution pour cette nuit au trou béant dans la verrière... Il s'assit sur les débris de l'armoire, fatigué...

Moeru avait peiné pour trouver le bureau de la Directrice. Bien qu'il se soit reseigné, les jeune mutant n'était pas très clair dans la direction, disons que ce faire dire: A gauche, a droite, tout droit, 2ème a gauche et ensuite a droite, ce n'est pas très clair. Mais il avait finalement réussi a trouver le bureau, et espérait que Mirage serait là, pour qu'il puisse avoi son entretien avec elle. Il cogna a la orte une fois, sans qu'il y ait de réponse. Il cogna une deuxième fois et attendit.

Suki, suivi de prêt par Suno arriva devant le bureau de Mirage et failli télescoper Moeru.
"Oh mon dieu, je suis désolée j'ai failli vous rentrer dedans. On s'est rencontré hier c'est ça... humm vous vous appelez Kyam c'est bien ça?"
Elle était en train de faire passer les crêpes brulant d'une main vers l'autre afin de ne pas se bruler. Elle les aurait bien envoyé à Suno pour l'embêter mais cela ne ferait pas très mature et ne serait pas très professionnel alors elle préféra s'abstenir.

"Vous attendez pour voir Mirage aussi?"demanda-t-elle avec un grand sourire. Puis elle se tourna vers la porte et frappa... et attendit.
(Si personne ne reponds je m'en fiche j'appelle Carlisle)

Carlisle avait ramené Mirage dans son bureau, l'avait couchée dans son lit, et avait passé le reste de la nuit à essayer de réparer les dégâts, de ramasser les papiers, de colmater la fenêtre brisée... Il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, une fois son travail grossièrement terminé, il avait observé Mirage, qui dormait, les traits tirés, pâles et tellement vulnérable, incroyablement belle, et lui se sentait tellement impuissant face à ses faiblesses...
Il entendit frapper à la porte, et se leva à contrecoeur pour aller ouvrir...

[C] Oui???

Kaito arriva en même temps que Mizuki devant le bureau de la directrice. Pas de quoi se plaindre, c'est Mizuki qui porte les crêpes. C'est qu'elles sont encore vachement chaudes... Tout juste arrivé, le regard du jeunot se tourna vers le drôle de bonhomme qui était déjà là.

(Dis donc t'es beau garçon toi...Enfin t'as ton style ça c'est sur...Roh la la qu'est-ce que je fous? Drague-le pendant que tu y es, Kai'! Il faut que j'arrête mes conneries... Enfin bref, il était pas déjà là hier soir, celui-là?)

Et c'est vrai, il était là la veille. Enfin, ça en avait l'air, vu que Mizuki lui posait la question. Puis elle frappa à la porte. Moins d'une minute plus tard, Carlisle venait répondre.

(Ah, voilà Sieur Maladroit...)

"Ah, bonjour, M. Carlisle!" claironna Kaito joyeusement, dans le but de paraître détendu, étant donné qu'il avait sentit que le secrétaire l'avait senti distant lors d'un repas qu'ils avaient passé ensemble, par hasard, pour le meilleur, et pour le pire. Surtout pour le pire... ce qui remit ce repas dans les pensées de Kaito, qui était à deux doigts de rire aux éclats en y repensant, avant de reprendre son calme...et le fil de la conversation.

"Ahah, vous allez voir, elles sont bonnes nos crêpes!" poursuivit le garçon, tout sourire, avant qu'il repense à Kyam, à cause que Mizuki prévenait Sieur Maladroit.

(Dis donc il se fait pas remarquer, celui-là... C'est un nouvel élève?)

Carlisle regretta un peu d'avoir ouvert la porte... Il fut aussitôt assailli par une odeur de crêpes qui lui retourna l'estomac. Il était épuisé, et l'odeur de nourriture le lui rappela aussitôt... Le sang qui battait dans ses tempes résonnait dans son crâne, lui infligeant une migraine atroce. La bonne humeur de Suki dessina tout de même un sourire sur ses lèvres, qui illumina un rien son visage cerné.

[C]J'ai pas dormi de la nuit... j'ai veillé sur Mirage, elle dort encore. Elle n'a pas de blessure apparente. C'est comme à chaque fois qu'elle utilise son pouvoir... La seule chose qu'il lui faut, c'est apprendre ses limites...

Il ne remarqua qu'à cet instant la présence de Kaito et Kyam

[C] Entrez, tous les trois, Mirage dort, mais des crêpes, ça fait toujours plaisir, et je pourrais m'occuper de... Kyam, en déjeunant...

"Je préfère quand tu souris"dit Suki en posant sa mains sur le bras de l'homme. "Fais attention à toi quand même; si tu tombes de fatigue qui veilleras sur ces pauvres énergumènes débordant d'énergie" conclua-t-elle avec une pointe d'humour en désignant Suno.
Elle tendit l'assiette à Carlisle, pour qu'il puisse en prendre une. Puis elle entra dans la pièce. Se débarrassant rapidement de la nourriture qui lui encombrait les mains, Mizuki se dirigea rapidement vers Mirage. Elle dormait. * c'est déjà ça au moins tu te repose.* Elle s'agenouilla par terre et se pencha sur le visage de la directrice. *c'est vrai c'est pas le top comme position mais si je te réveille Carlito me tuera alors... on souffre en silence* Suki ne doutait pas des capacités de Carlisle mais elle voulait s'assurer que la directrice allait bien; elle voulait aussi savoir s'il lui était possible de "soigner" l'énergie d'une personne. Après tout, pour l'école, mieux valait que se soit mizuki qui soit dans les pommes et non la directrice. Elle sortit donc une petite fiole qu'elle gardait toujours sur elle.
Puis elle se concentra (et accessoirement changea de "forme" aussi. Alors qu'elle posait les mains au dessus du visage de la directrice et du reste de son corps, une douce lueur bleue enveloppa les deux femmes.

Yoru ne savait que dire. Ces deux-là, il s'étaient déjà vus, c'est clair, et pas dans de bonnes conditions, avait deviné le jeune garçon. Cela n'allait pas arranger leurs affaires... L'adolescent était là, flanqué à côté de Messara, tout tremblant d'excitation mais aussi de peur... Qu'allait-il se passer? Personne, pour l'instant, ne le sait. Et c'était qui, lui, là, ce grand blond qui avait des airs de pénible? L'adjoint, peut-être. Et Messara, qu'allait-il faire pour arranger la situation?

Lorsque Messara rétorqua qu'il revenait rendre ce qu'il avait volé, Yoru ne savait plus du tout quoi penser. Il était soulagé qu'il ai prit la situation en main, mais en même temps, il l'aurait bien frappé, celui-là. Mais franchement, quel idiot! C'était encore de la faute de cette ignoble seconde personnalité de DarkSoul, à tous les coups... Qu'est-ce qu'il peut donner des ordres stupides. Mais le plus énervant, c'est que les autres exécutent! Poussant un grand soupir, Yoru avait détourné son regard pour ne pas se faire remarquer. A moitié avachi contre le bâti de la porte, il scrutait ensuite l'intérieur du bureau. Déjà que l'ambiance n'était pas très rose, mais à l'intérieur, il en était de même, semblait-il. Ah, voilà que l'autre collègue coupait les liens. S'il tombe, il tombe seul. Ce n'était pas plus mal, mais Yoru, dans un grand élan de générosité, prit la parole immédiatement :

"Je ne rentre pas si tu ne peux pas. Je suis ici grâce à toi, ne l'oublie pas. Je te dois déjà beaucoup."

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Décidément, il y avait de plus en plus de monde, dans ce bureau. Enfin, les deux derniers visiteurs semblaient moins dans leur assiette, et beaucoup plus distants. Et de plus, ils n'avaient pas du tout l'air d'être de l'académie. Des rebelles, peut-être? Ah ben là, Mirage a tout intérêt à se réveiller. Etant conscient de ce fait, il fit un signe à Mizuki, tout en lui décrochant quelques paroles. Et tant pis si elle était trop concentrée pour l'entendre. Ca le soulageait d'un fardeau.

"Mizuki, fais vite, on a besoin de Mirage. Viiiteuuuh..."

D'ailleurs, concentrée ou pas, elle ne l'avait peut-être pas entendue quand même. C'était presque certain, car c'était le plus petit murmure qu'il n'ai jamais fait.

Mizuki grommela en entendant qu'on lui adressait la parole. *Pas maintenant, ça va me prendre trop d'énergie de répondre et de me déconcentrer pour me reconcentrer... en bref... C'EST PAS LE MOMENT* couina-t-elle mentalement.
Elle continuait de se concentrer sur mirage mais si cela ne donnait toujours rien, elle allait devoir arrêter... en fin de compte peut être qu'elle ne pouvait pas ... "réparer" l'énergie des personnes.
Seul point positif pour l'instant, quand mirage se réveillerait elle n'aurai aucun bleu et pas la moindre courbature... ça a du bon de soigner les gens parfois.
Suki peinait à se concentrer... elle luttait pour rester à flot et faire passer son énergie dans le corps de la directrice.
*Pourvu que ça marche pourvu que ça marche*