Chambre de Kaito Kurosuna a.k.a. Suno

Kaito était dans sa chambre depuis maintenant plusieurs heures, en train de méditer sur son lit. On lui avait confié une nouvelle chambre pour une raison qui lui était inconnue, et, à son grand bonheur, prévue pour une seule personne.

Les murs étaient peints d'un jaune d'or tape-à-l'oeil, alors qu'il y avait un lambris de bois clair du sol jusqu'à la mi-hauteur. Le sol était couvert d'une épaisse et douce moquette teintée d'un bleu foncé profond qui plut immédiatement à Kaito. Face à la porte, sur le mur du fond, il y avait une fenêtre simple au cadre en bois clair, cachée par des rideaux teintés d'un bleu foncé identique à celui de la moquette. A la gauche de cette fenêtre se trouvait un lit simple aux fondations en bois clair, toujours la même teinte, alors que la couette était blanche écarlate, neutre et simplissimme. A la droite, il y avait le bureau, simple aussi, composé d'un plan de travail et de deux tiroirs sans serrure, ainsi que de quoi soutenir le tout, encore une fois en bois clair. Devant le lit, le long du mur gauche, se trouvait une penderie assez profonde, au cadre toujours en bois clair. Une chambre cordonnée au niveau des teintes donc, dont Kaito était heureux d'être le locataire.

Kaito se demandait ensuite si son ancien colocataire avait-il été mis au courant du changement de chambre. A vrai dire, il était heureux de pouvoir se débarrasser de cette personne qui, étant colocataire, était pour lui un parasite dans l'organisme de sa nouvelle vie. Il a toujours trouvé le principe même de la colocation répugnant, étant donné qu'il a toujours été pudique. Il soupira en pensant que l'internat à l'académie, maintenant, c'était de l'internat pur et dur, sans ses parents maintenant partis, malgré lui. Cela ne lui simplifierait pas du tout la vie, il pouvait en être certain. Mais malgré toutes ces contraintes, il lui fallait continuer à vivre. Pourquoi le contraire? Libre comme il le serait à présent, il n'aurait plus à suivre les ordres de quiconque. Mis à part ses professeurs, mais sachant que les cours sont là pour son bien, il ne peut que suivre leurs conseils expérimentés.

Kaito se leva et alla chercher sa valise posée à côté du bureau, et la posa sur son lit. Il ouvrit les nombreux compartiments sitôt la valise stabilisée. Celle-ci était grosse, très grosse, et contenait à elle seule toutes ses affaires, qu'il se mit à ranger sitôt la valise complètement ouverte. Il commenca par les vêtements, qu'il eu du mal à ranger tous en même temps dans la penderie, dans laquelle il posa ses rollers rouges fétiches et son bâton qu'il avait acheté il y a quelques jours dans un endroit douteux. Il n'avait pas vraiment fait ses preuves la dernière fois, donc il n'avait encore aucune idée de l'efficacité de l'objet. Il déposa son ordinateur portable et son baladeur MP3, son "iPod" dont il savait depuis peu prononcer le nom, sur son bureau. Il avait également pris quelques cahiers, un bloc-note et de quoi écrire si jamais il lui fallait noter quoi que ce soit, et déposa le tout dans le premier tiroir du bureau. Il avait aussi emporté de quoi se laver, des serviettes au dentifrice, et c'est en les rangeant qu'il songea qu'il n'avait pas de salle de bain personnelle, ce qui assombrit son humeur.

Bien décidé à se reposer, Kaito retourna se coucher, après avoir fermé les rideaux, qui n'arrivaient pas à cacher complètement les rayons du soleil encore au zénith...

Kaito n'arrivait pas à fermer l'oeil. Certainement parce qu'il n'était pas serein. Il lui fallait se changer les idées. Il attrappa son iPod, l'accrocha à sa ceinture, enfonça les écouteurs dans ses oreilles, sortit ses rollers rouges, aux roues jaune fluo, alors qu'il y avait une LED jaunes-orangées à l'arrière de chaque chaussure, qui traçaient des courbes de lumière derrière le garçon lorsqu'il roulait, ce qui lui donnait une allure hors du commun. Aujourd'hui, Kaito était vêtu d'un débardeur jaune tirant vers l'orange, et un pantalon en polyester noir. Il avait un style propre, de quoi se faire remarquer. Il sortit de sa chambre rollers aux pieds. Son baladeur diffusait déjà une de ses musiques préférées.

[Vers : Hyde Park, le skate-park voisin]

[Depuis : Hyde Park, Le skate-park voisin]

Kaito rentra dans sa chambre, dégoulinant de sueur. Il retira ses rollers, les déposa à côté de son lit et se chaussa de ses chaussures habituelles, déposa son iPod sur son bureau, puis chercha du linge propre et une serviette dans son armoire. Il ressortit aussitôt pour se diriger vers les douches.

[...]

Kaito rentrait de sa douche, complètement serein s'il n'était pas tourmenté de s'être lavé dans un endroit pareil. Il avait d'ailleurs attendu qu'il n'y avait plus personne aux douches pour prendre la sienne. Mais un autre garçon, un homme même, d'une trentaine d'années, était entré un peu plus tard, et fixait Kaito prenant sa douche d'un oeil bizarre, alors qu'il était assi sur les bancs disposés contre un mur. Il avait même osé s'approcher et lui caresser le dos. Kaito frappa immédiatement l'homme apparemment en quête de plaisir affectif, avant de s'asseoir à son tour pour se rhabiller, alors que l'homme le fixait encore et toujours, homme qui d'ailleurs ne venait apparemment que pour regarder les autres dans leur douche, puisqu'il ne prit pas la sienne, et ressortit quelques secondes après que Kaito s'était sauvé en vitesse. C'est d'ailleurs pour ça que Kaito n'aimait pas les douches publiques, on est jamais à l'abri d'un fou pervers ou de regards indiscrets. Kaito s'était tant bien que mal débrouillé pour cacher ses parties intimes.

C'est tourmenté par cette expérience que Kaito se reposait maintenant sur son lit. Il songeait à sa nouvelle vie qu'il n'allait pas être facile, malgré cette grande liberté à laquelle il tient. De toute façon, il ne pouvait plus reculer, il s'était lancé dans cette nouvelle vie et devrait maintenant s'en contenter, et au moins essayer de s'en réjouir un peu, car Kaito n'avait pas eu une superbe journée, mis à part son détour au skate-park. Il n'allait pas se contenter d'une journée comme ça. Bien décidé à reprendre les choses en main, il se dirigea vers la porte de sa chambre, et sortit. Kaito avait faim, et quoi de mieux qu'un gros sandwich au fromage fondu pour égayer sa journée?

[Direction : La salle à manger, une table près du comptoir]

[Depuis : Hall d'entrée]

Kaito était entré calmement dans sa chambre. Il méditait maintenant sur son lit à propos de ce qui s'est passé la veille. Il avait à peine rencontré Kumiko, et le soir-même, elle était en train de l'embrasser dès que l'occasion se présentait. Et pourtant, il se laissait faire, malgré sa pudeur habituelle. De plus, c'est même lui qui avait engagé leur dernier baiser. Il se demandait s'il était amoureux. Question futile, question stupide. Oui, il était amoureux. Mais Kumiko le savait-elle? Kumiko... Kumiko lui manquait déjà. Quelle joie de vivre elle avait. Elle profitait pleinement de chaque instant, toujours pétillante. Une vraie pile.

Mais Kaito ne voulait pas se torturer à penser à son amie lorsqu'elle est absente. Pour se changer les idées, il alluma son ordinateur portable. Naviguant sur le web, il éprouva soudainement une envie de musique. C'est en ouvrant son lecteur, et en choisissant une musique au hasard, qu'il tomba sur une musique d'un de ses jeux. Cette chanson le faisait étrangement penser à son amie. Oui, Pink Rabbit était un air qui pourrait aller à merveille à Kumiko. Kumiko, son petit lapin rose... Il ne pensait même plus au jeu duquel était extraite la musique. Seulement à sa bien-aimée Kumiko.

Kaito secoua la tête. N'arriverait-il jamais à se changer les idées? Il changea de musique, bien évidemment, mais cette fois-ci, la choisit avec soin. Autant mettre une musique qui ne lui ferait penser à rien en particulier. Il choisit une chanson tout-à-fait banale, et retourna sur Internet, chantonnant au gré de la musique. Quand il eut fini son petit tour de ses sites favoris, Kaito fut prit d'ennui. C'est là qu'il pensait à Mizuki, qu'il n'avait maintenant pas vue depuis un petit bout de temps, alors qu'il appréciait la jeune femme. Il avoua qu'il la reverrai volontiers. C'est alors que, ne sachant trop quoi faire, il se mit en route pour la chambre de Mizuki, tout en se disant qu'elle y serait certainement.

[Direction : Chambre de Mizuki]

[Depuis : Les jardins]

"Bon, mon bâton... Je l'ai fourré où celui-là?"
Kaito cherchait avec peine son bâton dans le bazar de sa chambre. Il mettait encore plus de désordre en le cherchant, balançant ses affaires pour chercher en dessous de celles-ci. C'est lorsqu'il régnait un bazar incroyable que Kaito mit la main sur son arme. Il commença alors à ranger ses affaires, puis enfila des vêtements un peu plus sportifs. Un débardeur blanc et un pantalon en polyester bleu nuit. Il ressortit ensuite, bâton en main, alors qu'il avait prit une bonne demie-heure de retard.
"En espérant que Mizuki sera pas partie."

[Direction : Gymnase]

[Depuis : Le hall d'entrée]

Kaito arriva à toute vitesse dans sa chambre, ouvrant violemment la porte. Il pensa alors à sa douche qu'il devait prendre, mais c'était certainement moins urgent que sa petite mission. Il sauta vers son lit pour s'y asseoir, et attrapa ses rollers aux pieds de celui-ci. Il se déchaussa rapidement pour les enfiler, avant de se lever d'un bon énergique, pour partir à une vitesse folle, ne faisant pas attention à la porte un peu trop entrouverte, avant de s'en rendre compte. Le garçon attrapa le gond et ferma la porte violemment, pour partir aussi vite qu'il est venu.

[Direction : Serenity City, Center Street]

[Depuis : Hall d'entrée]

Kaito revenait dans sa chambre après une virée en ville, à la recherche de Mirage. Cet homme trouvé dans le hall était effectivement louche. Mais si ce n'était qu'un simple nouvel élève, tout ça l'aurait bien frustré.

Kaito s'assit sur le bord de son lit, puis retira ses rollers. Il enfila rapidement ses baskets sans boucler impeccablement ses lacets. Il se leva puis attrapa du linge propre et une serviette dans son armoire. Kaito avait fait beaucoup d'exercice depuis le matin, et c'est à peine maintenant qu'il part se doucher. Le jeune homme y avait pensé toute la journée mais n'avait jamais eu le temps, sans cesse interrompu par une nouvelle chose à faire impérativement.

[...]

Kaito revient serein des douches. Serein, car, oui, cette fois-ci, aucun pervers pour le regarder sous tous les angles. Le fait qu'il y en avait un la première fois n'était qu'une coïncidence. Et heureusement pour Kaito, qui se disait qu'il aurait pu devenir paranoïaque. Il rangea sa serviette et ses anciens vêtements dans son armoire, puis regarda l'heure sur le réveil électronique posé sur la table de chevet, en soupirant. Il n'avait pas vu l'heure passer. "Déjà 21 heures..."

Kaito se déchaussa rapidement, ferma les rideaux de sa fenêtre, puis commença à se changer pour revêtir un pyjama jaune, avant d'aller se coucher, paisiblement.

Etait-ce une simple illusion, ou Kaito entendit un coup de feu? Réveillé en sursaut par ce bruit sourd, Kaito regarda rapidement par la fenêtre. Ebahi par ce qui venait de se passer, le jeune garçon n'en croyait pas ses yeux: son proffesseur, Koori, abbatu de sang-froid par...Mirage?!

Kaito troqua rapidement son pyjama pour une tenue un peu plus présentable, avant de rejoindre à toute vitesse le hall...

[Direction : Hall d'entrée]

[Depuis : Hall d'entrée]

En revenant de son "périple" au hall d'entrée, le pauvre Kaito était abattu. Rien que le fait d'avoir pensé à Kumiko l'avait mit dans cet état qu'il avait réussit à évacuer dans la journée. C'est rongé par de multiples pensées qu'il plongea dans son lit, mais il espérait tellement que quelque chose arrive pour changer de cette pénible monotonie. Le jeunot n'avait pas envie de dormir, et espérait aussi que quelqu'un vienne voler à son secours, lui qui est en train de mourir...d'ennui.

Kaito arriva finalement réussit à dormir, et s'en rendit compte à son réveil forcé par les rayons du soleil qui passaient à travers les rideaux de la fenêtre. Le jeunot fut prit tout d'un coup d'une énorme envie de progresser dans la maîtrise de son pouvoir. Pourquoi? Allez savoir... En tout cas, cela lui semblait crucial.

C'est avec plaisir que Kaito tira les rideaux pour admirer la splendeur des jardins qu'il y avait à l'extérieur, baignés de lumière. Des académiciens, tous âgés entre 10 et 17 ans, se baladaient et s'amusaient au milieu des ces immenses parterres. Une très belle vue, calme, paisible. La journée s'annonçait banale... Encore une fois.

Puis Kaito se retourna, pour sortir rapidement de sa chambre, en courant. Comme s'il était pressé...Pressé pour quoi, de toute façon?

[Direction : Hall d'entrée]

[Depuis : Hall d'entrée]

Pour une fois que ce n'était pas Kaito qui déambulait partout en courant, c'était Kumiko! De ce fait, elle était toujours devant lui et lui adressait toujours de loin des "Par là?" et autres "C'est où?", ce qui agaçait Kaito, qui ne le cachait pas. On ne compte même plus les fois où il a soupiré durant le pourtant court trajet.

Finalement, c'est Kaito qui arriva en premier devant la porte de sa chambre et l'ouvrit, la faute à un mauvais itinéraire emprunté par Kumiko. Celle-ci le rejoignit alors qu'il attrappait le gond de la porte.

"Oh, ben elle est plutôt pas mal, ta chambre!" affirma Kumiko en se faufilant dans la pièce. "Et t'y vis seul en plus? Cool! Quoi que, c'est rigolo d'avoir des coloc's, mais par contre bonjour l'intimité!" poursuiva-t-elle alors qu'elle fermait la porte derrière elle.
"Tu sais que...ici on est dans l'endroit le plus intime qui soit pour nous deux? Tu sais ce que ça veut dire, hein? On peut faire absolument ce qu'on veut." fit-elle en insistant sur les trois derniers mots, les prononçant distinctement. "Tu sais ce que ça signifie?"
"J'aimerais, euh, non rien..."
Pour montrer qu'il était prêt -quoi que, peut-être pas à tout et n'importe quoi quand même-, Kaito posa ses mains sur les joues de Kumiko, guida sa tête vers la sienne, puis l'embrassa...

Ce baiser durait maintenant depuis 5 minutes lorsque Kumiko, au grand éttonnement de Kaito, recula d'un pas et retira ses lèvres de celles de Kaito. Elle qui montre toujours qu'elle pourrait faire n'importe quoi avec Kaito, pourquoi arrête-t-elle subitement?

"Tu embrasses vachement bien...mon chou." susurra-t-elle avant de pousser Kaito vers son lit. Celui-ci, en déséquilibre, s'y étala alors. (Zut alors, qu'est-ce que t'as dans la tête, encore?!) Kumiko s'approcha de son Kaito, oui, son Kaito, puis s'accroupit sur le lit. Après quoi elle passa ses mains sous le t-shirt du jeunot. (Raah, mais qu'est-ce qu'elle nous fout?! Mais si je la vexe en lui disant d'arrêter, elle va peut-être pas s'en remettre...) Après quoi elle tira le t-shirt vers le haut. (Et voilà qu'elle me dévêtit...*gloups* Jusqu'où ira-tu, Kumi'?)

"J'adore ton torse, humm, c'est charmant..." fit-elle.
"Grblm, j'aimerais que tu me dises ce que tu as derrière la tête, quand même..."
"Quoi quoi quoi? Tu n'as pas confiance? Ah là là Kai' tu es incorrigible... Mais c'est pour ça que je t'aime... Hihi. Nan mais rassures-toi, je sais très bien qu'on a pas l'âge de certains trucs... Et pis c'était pas dans mes intentions. No stress, mon chou." répondit-elle avant d'esquisser un charmant sourire.
"Ouais, n'empêche que c'est pas juste que y'a que toi qui fait ce que tu veux. Héhéé..."
A vrai dire, Kaito s'éttonna d'avoir pu dire une chose pareille. Apparemment, l'excitation de sa partenaire semblait...transmissible. Il commençait alors à regretter ce qu'il venait de dire, alors qu'elle lui répondit avec de grands airs.
"Aaah, toi aussi tu veux t'amuser à me deshabiller comme ça? Avec joie, mon loulou. Mais attends que j'en ai fini avec toi, veux-tu."
"Euh, ça dépend... Ca dépend dans quelle état t'as l'intention de me mettre..."
"Olàlàlàlàlàààà... Toi, alors... Nan mais franchement. T'as fini tes cochonneries? Mais non, j'te mettrait pas tout nu, sale cochon, va. De toute façon, le monstre qu'on les garçons entre les jambes n'a rien d'excitant..."
"C'est marrant de voir comment tu généralise ça à tous les garçons. On dirait que je suis pas le seul qui occupe ta vie..."
"Oh ben non je te rassure que t'es le premier avec qui je vais aussi loin. Bon en fait on est pas vraiment loin mais bon, j'ai jamais embrassé personne avant toi. Et puis si tu tiens tant à montrer ton tuyau... Tu le trouves assez beau pour me le montrer? J'te préviens, je déteste quand c'est hyper poilu. Hihi."
"Non non, c'était pas dans mes intentions, loin de là... Remarque c'est peut-être pas génial comme idée de laisser les rideaux ouverts. J'aime pas les voyeurs."
Kumiko se leva alors pour fermer les rideaux en vitesse mais soigneusement, avant de reprendre sur le lit la même position que précédemment. Kaito, lui, n'avait pas bougé.
"Booon, alors on en était où? Ah, oui!"
Puis elle planta son regard dans celui de Kaito, tout en laissant tomber ses sandales, pour déchausser Kaito avec ses orteils extrêmement agiles, qui lui servirent à défaire les lacets.
"Tu sais, Kaito, plus j'te deshabille et plus j'te trouve super sexy. Hihi."
"J'fais plutôt gamin, nan? Physiquement, je veux dire."
"On s'en fout...Pis d'façon même mentalement tu fais hyper gamin, mais on s'en fout... Moi je t'aime." dit-elle alors qu'elle défaisait Kaito de son pantalon. Il ne lui restait plus que son caleçon rouge.
"Rouge? Ah ben pourquoi pas..."
"Ca aussi, on s'en fout, non?"
"Ouep!"
Puis Kumiko bascula sur le côté pour se retrouver allongée sur le lit. Kaito lui, prit la précédente position de Kumiko.
"Hohoo, ça va être intérressant...Huhu."
Kaito resta silencieux pendant qu'il s'amusait à rendre la pareille à Kumiko. Pas qu'il rêvait de la voir nue, ou tout du moins, à moitié, mais c'était en signe de vengeance que cela le divertissait. Car, oui, pour lui, ce jeu relevait du supplice. Mais le pauvre ne supportait pas de devoir dire non. Il commença alors par le haut, comme son amie. Quelques minutes plus tard, elle était uniquement vêtue de ses sous-vêtements bleu nuit.
"Satisfait?"
"Bof...C'est pas aussi drôle que ça en avait l'air pour toi..."
"Roh, mais ça c'est parce que t'es coincé. Hihi. Tu me trouves pas suffisamment excitante comme ça, peut-être? Bon, je veux bien retirer ce qu'il me reste, mais c'est bien parce que c'est toi."
"Nan, te casses pas la tête."
Kumiko s'amusait alors à caresser le torse de Kaito. Pas que ça enchantait ce dernier. N'était-il pas prêt pour tout ça? Il faut croire que oui...

Suki avait décidé de passer voir Suno avant de rendre visite à Mirage. (Pauvre susu, la nuit n'a pas du être très fun pour toi non plus; j'espère que tu vas bien et puis il faut bien que je te remercie de m'avoir réveiller hier soir... moi qui ne targuait de pouvoir tenir mon poste sans problème...enfin bref personne ne l'a su ni vu il n'y a que toi; voila pourquoi on va mettre les choses au point)
Arrivée devant la porte, elle frappa une fois et entra; tout comme Suno avait l'habitude de le faire dans sa chambre à elle. (Après tout il y a pas de raison c'est pas comme si il avait une chérie...)
"Et Susu, comment tu vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas?"termina-t-elle presque en hurlant. Sa main n'avait pas laché la poignée de la porte et elle avait failli s'étaler par terre. Très rapidement, elle se couvrit les yeux de son autre main et balbutia:
" Je... oh mon dieu, je ... je suis vraiment vraiment vraiment vraiment mais alors vraiment désolée; je ... et merde.... oh pardon ... euh je voulais dire que j'étais désolée... je savais pas que tu avais... enfin en même temps t'es pas obligé de tout me dire......... euh je pense pas que ce soit le moment idéale pour ce genre de conversation.. je crois ... qu'il vaut mieux que je vous laisse..."et elle reussit à refermer la porte.

(Sale gosse, sale mioche, tu pouvais pas me le dire que t'avais une copine et que tu étais un chaud lapin... et puis t'a même pas l'age pour être un chaud lapin... roh c'est dingue... oh et puis flute je suis ni ta mère ni ta soeur)
Suki n'en revenait pas: Susu à moitié dévetu, sur une fille en sous-vêtements.
(Et puis c'est qui cette fille d'abord? non on s'en fiche..... mais bien sur que non on s'en fiche pas et si elle était dangeureuse... bien qu'elle n'en avait pas l'air......... rah mais arrete c'est pas tes affaires et puis d'abord pourquoi je suis rentrée comme ça dans sa chambre) Elle continuait à penser à toute vitesse et ses pensées partaient un peu dans tous les sens. Suki n'aimait pas ce genre de situation et elle espérait de tout coeur que Suno ne lui en voudrait pas. Elle s'arréta au bout du couloir pour reprendre son souffle.
(ET MERDE !) puis elle partit dans un grand éclat de rire; après tout mieux valait en rire que d'en pleurer.Quel situation cocasse tout de même!

(Comme quoi même dans sa propre chambre on est pas à l'abri. Ca m'apprendra à rentrer dans celle de Mizuki comme dans un moulin.)
"Euuuh, Kai', tu m'avais pas dit que j'étais pas la seule. J'suis un peu déçue, mais d'un autre côté ça veut tout dire...Héhéé..."
"Mais non, t'es la seule...C'est une amie, mais pas une petite amie...Et pis elle a la vingtaine. Et à mon avis, c'est pas le genre à faire de la pédophilie. Enfin bref, ça m'arrange pas, tout ça. On va encore croire tout et n'importe quoi. En espérant qu'elle le raconte pas partout. Va falloir qu'je lui en touche deux mots."
"Ooh, mais déstresse! De toute façon tu fais ce que tu veux, hein."
"Pas faux...Mais quand même...Bon, un dernier pour la route, après je vais la voir."
"Un dernier quoi-"
Mais elle fut interrompue par Kaito, qui l'embrassa.
"Ah...ça. Oh ben fallait pas te sentir obligé. Je comprends tout-à-fait ce que tu ressens. C'est vrai que c'est moche de se faire voir comme ça."
"Ouais...... Bon, allez hop hop hop, on arrête là. D'façon ça avait rien de génial. J'ai du mal à te comprendre, des fois."
"Ooh, j'te l'ai déjà dit. C'est parce que t'es coincé. Co-in-cé."
"Grblm, bon laisse tomber. J'me disais bien que c'était pas fait pour moi..."
"Bon, on devait pas aller voir ta choupinoutte de vingt ans, là? Allez, tu m'as pas l'air pressé de régler ça."
"Ba voyons. J'sais pas si t'as remarqué, mais là, je suis prêt. En revanche toi t'as encore tous tes trucs à enfiler..."
"Ah. Pas faux, tiens."
"Bon allez, dépêche-toi. Sinon je pars sans toi."
"Ah, tu as assez confiance en moi pour me laisser seule dans ta chambre? Ooh, mais qui sait ce que je m'amuserais à faire. Hihi."
Sans plus de paroles, Kaito sortit de sa chambre, secondé à quelques dizaines de secondes de Kumiko.
(A tous les coups si je l'attends devant sa chambre je la trouverai.)
Kumiko remarqua alors le visage de Kaito, qui exprimait une grande mauvaise humeur. En fait, il affichait cette tête depuis que Mizuki avait passé, mais ne le fit pas remarquer.
"Eh, faut pas t'en faire, Kai'. J'pense qu'elle comprendra. Vous arriverez à vous entendre."

[Direction : Chambre de Mizuki]