Chambre de Suki alias Mizuki

Suki était dans sa chambre. Elle était allongée sur son lit et réfléchissait. Depuis ces derniers temps, il y avait eu beaucoup de changements: ces rebelles qui avaient réussis à fuir la mettait en rage, il y avait eu du changement dans l'administration. Mirage, promue directrice! Suki était assez contente elle aimait bien la jeune femme et même si celle-ci lui faisait encore un peu peur.
Elle se leva et s'approcha de son bureau; elle prit une brosse à cheveux et commença à démêler ses nœuds. (non de non les laissez filez comme cela c'est ...) Elle grogna et se rendant compte qu'elle s'énervait sur ces cheveux, elle decida d'aller faire un tour dans les jardins ou encore dans le gymnase. Tout mais pourvu qu'elle dépense sa rage...

==>gymnase

<== gymnase

(J'adore les douches, l'eau. c'est fou ce que cela détend) Suki s'était fait plaisir et était restée sous le jet d'eau pendant une bonne demi-heure puis elle avait profité de l'absence de monde pour s'entrainer un peu à sa maitrise de l'eau.
Elle était satisfaite de son travail et en se couchant sur son lit ;seulement drapé de sa serviette de bain; Suki se dit qu'elle devrait aussi travailler son don de guérison mais difficile de le faire quand on n'a pas de blessés sous la patte.
Elle se leva et s'assit à son bureau ou elle commença à se peigner les cheveux. Elle aimait beaucoup se le faire, cela la détendait. (un peu de musique et se sera parfait...)

[Depuis : Chambre de Kaito Kurosuna]

Kaito frappa mollement à la porte, et entra en s'annonçant. Il n'avait guère attendu qu'on lui en donne la permission. Il aurait peut-être dû le faire, d'ailleurs. Mais il était trop tard.

"Oups, désolé. Je n'te déranges pas, au moins?"

Instinctivement, Kaito était persuadé qu'il dérangeait. Mais qu'avait-il fait? Il était entré sans permission dans la chambre de Mizuki, alors que celle-ci était seulement drapée d'une serviette de bain.

"Re-oups." chuchota-t-il avant de ravaler sa salive.

Suki éclata de rire devant l'air étonné du jeune garçon.
"Ben bravo Suno tu as toujours su quand arriver toi."
Elle lui proposa de s'installer confortablement et de lui raconter ce qu'il devenait pendant qu'elle finissait de se coiffer et de s'habiller. Elle lui tourna le dos et se dirigea vers son armoire pour en sortir un pantalon noir avec un petit bustier bleu, sous-vêtement assortis of course.
"Raconte moi ce que tu as fais depuis la dernière fois? et puis t'a disparu hier soir toi?"
En voyant son air empourpré, Suki s'arrêta s'assit sur le lit et regarda intensément le jeune garçon.

Kaito était heureux que son amie prenne son entrée fracassante à la rigolade. Il s'assied sur une chaise gentiment proposée par Mizuki, alors que celle-ci lui posait quelques questions.

"Mes parents sont repartis, je suis dégoûté..."

Kaito avait mal au coeur en parlant de cela, il ne voulait pas vraiment en dire davantage. Il ne voulait pas non plus mentionner les dernières heures qu'il a passé chez les Reyamoto, mais Mizuki demanda fatalement où il était. Kaito se contenta de lui répondre doucement : "J'ai passé la soirée chez un ami."
Il mentait, mais ne voulait pas vraiment parler de ce qu'il s'est passé. Il s'arrêta de parler quelques instants.

"Un ami déjà? t'es un rapide finalement, bien loin du petit bout timide que j'ai rencontré pour la première fois" lança-t-elle en riant. Elle finit de s'habiller et commença à se coiffer. Elle appréciait vraiment ce petit bonhomme. Elle lui lança un regard attendri. (Je suis curieuse et tu le sais. j'espère juste que tu as assez confiance en moi pour tout me dire. Roh curiosité de malheur c'est dingue. Tout ce que j'espère, c'est que tu ne me mentira jamais. je ne le supporterai pas) Elle eut un regard triste à cet instant. Elle haïssait la trahison, pour elle n'y avait rien de plus méprisable qu'une personne qui se dit votre ami et qui vous mens en vous regardant dans les yeux. Elle l'avais vécu et ne voulait plus jamais que cela arrive.
Elle se repris et avec un grand sourire, elle se tourna vers Suno et lui lança sa brosse:
"Sil te plait?" en penchant doucement la tête vers la gauche."Tu veux bien? pendant ce temps la tu me raconteras ce que tu voudras tout ce qui te passera par la tête? ou encore comment tu t'entends avec Koori? Qu'en penses-tu?"

Kaito avait transformé sa nouvelle relation pour ne pas avoir à dire des choses qui l'auraient mit mal à l'aise. Mais juste après, Mizuki se montra triste. Avait-elle perçut sa cachotterie? Il se rassura en se disant qu'il trouverait un moyen de rétablir la situation si ce sujet revenait dans la conversation, pour peaufiner le mensonge pour qu'il devienne vérité.

Kaito réceptionna maladroitement la brosse, puis commença à brosser les cheveux de Mizuki. Il ne savait que dire, mais la jeune femme lui proposa de parler de Koori.

"Koori...On s'est vu au centre commercial, puis lors de mon premier cours, et c'est tout. Jusqu'ici, elle m'a parut relativement froide, mais c'est peut-être parce qu'elle ne me connait pas encore très bien. En tout cas, je serais ravi de reprendre les cours avec elle. Elle entraîne bien."

Kaito resta silencieux quelques secondes, puis reprit en disant:

"Sinon je commence à me faire à cette académie, c'et chouette, ici. J'avoue que j'aurais voulu que mes parents...restent..."

Kaito venait de dévier de sujet. A peine avait-il prononcé le mot "parents" qu'il fut prit d'un chagrin qu'il tenta de dissimuler en vain, et se tut. Ses parents avaient vraiment fait quelque chose d'horrible. Le laisser là, pour cette stupide raison. Il aurait bien voulut trahir son père et dévoiler la vérité à sa mère, avant de les quitter. Le couple se serait certainement divisé, et Kaito aurait bien voulu que quitte à le laisser là, la famille se séparerait complètement. Il aurait aimé cela, mais n'arrivait pas à trouver la raison. Il secoua la tête, pensant qu'il été devenu fou.

Suki adorait se faire coiffer. Si elle ne s'était pas tenue elle aurait ronronner. Suno avait accepté de lui brosser les cheveux et le faisait avec grande douceur. Suki avait remarqué le léger mal à l'aise du garçon mais il l'avait surmonté et parlait de koori. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'il aborde le sujets de ces parents.
(Pauvre petit bout, décidément parler de tes parents te met dans tous tes états)
Leur relation avait évolué et Suki en était ravie. Elle aimait bien le jeune garçon et n'éprouva aucune honte ou gène à prendre le jeune homme dans ses bras.
Elle ajouta: "Je suis la pour toi. Ou tu veux, quand tu veux tu le sais hein susu?" Elle s'arrêta un instant (susu? alors la t'y va fort c'est malin. espèrons qu'il le prenne pas mal) Elle espérait aussi que le jeune homme comprenne ses intentions. Elle voulait juste que le jeune garçon sache qu'il pourrait compter sur elle. Suki savait que se trouver loin de sa famille était difficile qu'on soit jeune ou non. Elle voulait qu'il sache qu'il y avait une personne à l'académie sur qui il pourrait compter en toute circonstance.

Kaito était à un cheveu de pleurer. Il ne savait comment ne plus penser à ses parents. Décidément tourmenté par leur départ, il voulait penser à autre chose, alors que Mizuki commença à le câliner, tout en lui faisant prendre confiance. Kaito fut un peu surpris par le surnom que venait de lui donner la jeune femme, et cette tendresse le fit penser à sa chère Kumiko. Où était elle? Que faisait-elle? Kaito avait envie de la revoir. Encore une fois dans la lune, mais il reprit ses esprits peu de temps après, alors que Mizuki le câlinait encore. Kaito se demandait maintenant jusqu'où irait Mizuki pour lui. Serait-elle là pour guider sa vie, pour l'aider dans les temps durs, voire même financer quoi que ce soit pour qu'il aille mieux. Une nouvelle mère, en quelques sortes.

Elle le sentit se détendre. (voila qui est parfait!) "Allez petit bout, tiens le coup, je suis sure que tu vas bientôt les revoir et puis si tu as un coup de blues n'hésite pas tu sais que je suis la pour toi "
Elle se redressa et ébouriffa la chevelure du jeune homme. Elle le leva et se fit un natte, puis se dirigea vers son manteau en cuir.
"Bon que dirais-tu d'aller faire un tour? On pourrait aller s'entrainer, suis un peu rouillée, il y a longtemps que j'ai utilisé mes dons. Oh ou mieux un tour dans les jardins, je sais pas si tu as deja été y faire un tour mais ils sont magnifiques"

Mizuki disait que ses parents allaient revenir. C'était bien la drnière chose à lui dire en ce moment. Ils n'allaient pas revenir, c'était sûr à cent pour cent. Le garçon souffrait intérieurement, en silence. Voilà que Mizuki lui proposait maintenant de s'entraîner ensemble, ou d'aller voir les jardins. Kaito, hésitant, se contenta de dire : "Comme tu veux."
De toute façon, le garçon n'avait rien à faire, donc il se fichait un peu de ce qu'ils allaient faire, mais être en compagnie de Mizuki était très d'être de refus.

Kaito avait attendu que Mizuki avait fini de parler, pour relever le menton, se tourner vers elle, et lui dire:
"Je veux bien aller voir les jardins."
Le garçon retrouvait petit à petit le sourire. Il se leva lourdement de sa chaise, et rejoint Mizuki à l'entrée de la chambre. Ils sortaient à deux.
(Direction les jardins. J'aimerais bien que Kumiko soit là...Roh, arrête de penser à elle!)

[Direction : Les jardins]

Enfin de retour dans sa chambre, Suki s'allongea sur le lit pour se reposer ! (dormir, DORMIR....) elle grogna. (c'est malin! bravo c'est vraiment malin ma fille d'avoir passé une nuit blanche... pour rien en plus arff ça m'apprendra)
Elle m'avait pas envie de se prendre la tête alors elle chopa le premier jean qui lui tomba sous la main et s'habilla. Toujours armé de son smithy, elle sortit de sa chambre et se dirigea d'un pas ferme vers la chambre de Mirage.
(J'espère que tu vas mieux, mon amie!) Suki se faisait vraiment du souci. Avec le recul, elle avait compris que Mirage avait sauvé la vie de Koori, cette nuit la et que ce sauvetage l'avait complètement lessivée comme à chaque fois qu'elle utilisait son don. (Si elle ne réponds pas, Carlisle pourra surement me renseigner)
Elle fila donc en direction de la chambre de la directrice.

[Depuis : Chambre de Suno]

Kaito arriva seul devant la chambre de Mizuki. Oui, seul. Il avait décidé que l'accompagnement de Kumiko pourrait causer d'autres dégâts. Celle-ci avait tout-à-fait compris la réaction du jeunot et partit bien gentiment.

Kaito s'adossa au mur, à côté de la porte. En espérant qu'elle n'avait pas l'intention de faire énormément de choses avant de revenir...

[Depuis le couloir de la chambre de Suno]

Suki avait encore le sourire aux lèvres. (Dragueur susu! t'es qu'un dragueur!) Elle arrivait dans le couloir de sa chambre; et oui quand on n'a pas de tête faut avoir des jambes. En effet, elle avait oublié de prendre son portable et elle voulait appeler sa mère.
(Mais si je vais y arriver! mais si! Mirage j'arrive )
Elle se dirigea donc vers sa chambre et s'arrêta en remarquant Suno qui se tenait contre le chambranle de sa porte. Elle ne savait pas trop comment aborder le sujet. Elle prit donc une allure décontractée et s'avança vers le jeune homme.
(Calme ma fille, calme! De l'humour que diable, de l'humour!)
"Je vois que tu es habillé, ça fait un changement" le taquina-t-elle.

En apercevant Mizuki arriver, Kaito cacha son petit sourire en coin. Puis elle engagea la conversation, heureusement pour le jeunot, qui n'aurait pas su comment commencer. Il pouffa de rire en entendant la vanne de Suki, puis répondit sur le ton le plus sarcastique qui soit :

"Euh, héhé...Oui. En même temps, dans ma chambre, OK, mais dans le couloir, c'aurait été un peu trop...euh...extravaguant."

pendant qu'il parlait, Kaito rongeait son ongle de pouce, ce qui lui donnait un air enfantin. De plus il regardait un peu partout, mais en gardant la tête face à Mizuki. Cela avait le don de le rendre très, très, peu crédible. Mais il en était conscient. Il le faisait d'ailleurs exprès.

"Bref. Euh...Si tu pourrais éviter d'en parler...Aux autres, je veux dire...Je voudrais pas que ça s'ébruite...Surtout que c'était, euh, pas fait exprès."

En finissant sa phrase, Kaito se mit à sourire d'une manière qui le rendait très...mignon. Trop mignon. On aurait dit un bébé, un bébé qui vient d'avouer à sa mère qu'il voudrait un deuxième biberon avec honte. Il avait incliné la tête sur le côté et avait fermé ses yeux, pour paraître le plus innocent possible.

(Mais il joue à quoi la?) se demanda Suki en regardant Suno qui faisait pleins de... de trucs bizarres.

"Bref. Euh...Si tu pourrais éviter d'en parler...Aux autres, je veux dire...Je voudrais pas que ça s'ébruite...Surtout que c'était, euh, pas fait exprès."

A ces mots, Suki se renferma.
"Tu crois vraiment que je vais aller claironner sur tous les toits que tu allais t'envoyer en l'air avec ta chérie? C'est bien mal me connaitre Suno"
Elle rentra dans sa chambre, furieuse. (Comment pouvait-il penser que j'allais raconter sa vie privée aux autres?) Elle rentra dans sa chambre et se dirigea vers la coiffeuse.
Puis elle s'adossa contre le mur et pris une grande respiration:
"Bon alors... Tu me raconte un peu? c'est qui cette fille? t'es sur que c'est pas une rebelle?"

Kaito suivit Mizuki et entra dans sa chambre, puis attendit d'avoir soigneusement fermé la porte pour répondre à ses questions.

"Non, c'est pas une rebelle...Ca fait trois ans qu'elle est à l'académie, elle a dit. Enfin il me semble. Eeeeeeeeeeeeet, justement, c'était aussi pour t'en parler que je suis venu te trouver. Parce que, comme je m'y attendais, tu croyais qu'on allait...Bref. C'est faux, complètement faux. Mais j'ai du mal à la suivre, elle est si...pressée...Je sais pas ce qu'elle a. Mais moi, je veux pas la vexer...alors je dis rien de trop négatif..."

Se rendant compte qu'il parlait depuis un bon moment, Kaito se tut et commença à regarder ses pieds. Cela lui donnait un air triste. C'était le cas.

Suki tentait de se retenir mais elle n'y parvint pas: elle explosa de rire.
"Non bien sur vous n'alliez rien faire, juste boire du thé avec pour seul vêtement pour toi un jean et pour elle des sous-vêtements... ou bien sur c'est bien connu c'est comme cela que l'on prends le thé...... Non mais Susu, tu emmènes une fille dans ta chambre et... Bon plus serieusement, si tu ne veux rien faire avec elle ou si tu veux prendre ton temps alors dis lui! Mets les points sur les i. Enfin après c'est toi, tu fais ce que tu veux"

"Mettre les points sur les i...Grblm..."

Kaito continuait à regarder ses pieds. Qu'il avait honte!

"Je peux pas......J'ai peur de la vexer. T'es sûre qu'elle le prendra pas mal?" demanda-t-il en relevant la tête pour regarder Suki avec des yeux très...traîtres. Impossible de ne pas savoir qu'il était au plus bas de son humeur. C'est alors qu'il partit dans de grandes réflexions. Il oublia Mizuki qui était là, et se concentra sur ses pensées.
Que faire? Tenter le tout pour le tout? Ca pourrait coûter cher...

"Raconter quoi? Qu'est-ce que t'entends par là? Tu veux savoir ce qu'on a fait dans ma chambre? Ohoh, dis-donc, t'y vas pas par quatre chemins, toi."

Kaito savait très bien qu'il n'y était pas, et donc pour se corriger, il reprit la parole avant que Mizuki ne puisse faire la moindre remarque.

"J'plaisante. Non mais plus sérieusement, qu'est-ce que tu veux que je raconte? Je vois pas de quoi tu parles."

Sur ce coup-là, Kaito était sincère. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle demandait. Sa relation avec Kumiko était déjà bien expliquée avec ce qu'il ont dit jusqu'ici.

"Aaaah, tu veux savoir ce que je pense réellement, au fond de moi, de ma relation avec elle? Eh ben, sincèrement...je sais plus où j'en suis."

(Perdu! complètement perdu! pauvre Susu)

"Si tu as besoin de moi, tu sais que je suis la pour toi... hein tu le sais? Je peux pas te dire plus que: laisse toi du temps! Allez viens, on va prendre l'air; ça te va? T'as envie de te changer les idées?"

Suki était triste pour lui, mais elle ne savait pas trop quoi faire.

(Prendre l'air? Dis-donc, c'est pas la première fois si je me souviens bien. T'adore prendre l'air toi.)

"Pourquoi pas." répondit calmement Kaito qui se remettait de sa petite mine.

A vrai dire, Kumiko était partie en cours, donc Kaito n'était pas prêt de la voir. En revanche, lui, il s'ennuyait, à présent. Pas que Mizuki donnait envie de dormir rien qu'à l'entendre parler, mais Kaito n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire ensuite.