Hall d'entrée

Koori écouta d'une oreille lasse les explications de Moeru. Au moins celui-là n'allait pas faire de problème... et avait l'air un peu moins... bizarre... que Shock...

"Ouais en effet, ça va attendre... Au moins demain, qu'on soit tous reposés."

Elle avisa le pistolet qu'elle tenait encore en main. Par sécurité, elle en ôta le chargeur et le glissa dans sa jupe, entre la ceinture et le creux de ses reins.

Carlisle débarqua à ce moment et attrapa Mirage avant de l'emmener avec lui. Elle le regarda partir, sans un mot. Elle aurait voulu lui expliquer ce qu'il s'était passé, et pouvoir s'excuser, même à lui... Mais au lieu de cela, elle lâcha simplement un profond soupir.

"Suki, j'vais me coucher, ça te dérange si j'te laisse t'occuper de loger ces deux messieurs ?"

Sans attendre de réponse, elle passa devant tout le monde sans un mot et gravit les escaliers qui menaient aux chambres à l'étage.

Suki laissa Carlisle se charge de Mirage (après tout c'est son amant c'est normal) Elle regarda Koori pour être certaine que la reine des glaces n'allait pas s'effondrer dans l'escalier en rejoignant sa chambre mais comme d'habitude, elle fit la fière et fila sans demander son reste. (espèce d'iceberg !!!)
Puis Suki se tourna vers Kyam et Shock:
"Bon à nous! Alors...elle entra dans l'espace réservé à l'accueil et se rendit compte qu'il restait une clé dont la chambre avait reçu la visite de la femme de chambre (et merde... je peux les mettre ensemble pour la nuit? de toute façon j'ai pas trop le choix) alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle: la bonne c'est que je vais vous conduire à votre chambre la mauvaise c'est que pour cette nuit, donc temporairement, vous allez partager la même chambre... petit problème d'intendance qui sera réglé très rapidement... mais la pour cette nuit j'ai pas mieux désolée les garçons! Si vous voulez bien me suivre"
Elle prit la clé de la chambre et guida Kyam et Shock vers leur chambre temporaire. Une fois sur le pas de la porte, elle lança:
"Si vous avez besoin de quoique se soit, vous me trouverez dans le hall je vais y rester encore quelques heures."
Après s'être assurée qu'ils n'avaient ni questions ni besoins particulier, Suki se redirigea vers le hall.
Elle brancha son lecteur et s'installa dans un fauteuil et commença à feuilleter un magasine. Tout se passait bien jusqu'a ce qu'elle s'endorme...

Kaito avait suivit le groupe et était rentré à l'intérieur. Tout le monde commençait à partir, alors que lui, qui venait de se réveiller malgré qu'une petite heure de sommeil tout ou plus, était suffisamment en forme pour rester éveillé. Le jeune homme avait plus ou moins suivit Mizuki lorsqu'elle accompagnait les nouveaux venus dans leur chambre, avant de s'asseoir à côté d'elle dans les fauteuils disposés dans le hall.

Sa tête était submergée de flux de pensées. Ce qui a pu se passer, Mirage qu'il n'a pas vue souriante depuis plusieurs jours, les nouveaux élèves...et...Kumiko. Se rendant compte qu'il ne l'avait pas vue depuis ce matin, Kaito soupira longuement. Il fut aussi éttoné d'avoir réussi à ne pas trop penser à elle aujourd'hui. Pour lui, cela relevait d'une sorte de chance.

Reprenant ses esprits, Kaito aperçut Mizuki, installée bizarrement dans un fauteuil, complètement endormie. Faute de ne pas pouvoir la ramener dans sa chambre avec sa maigre carrure, le garçon la reveilla doucement, en secouant son bras.

"Hé ho, Mizuki? C'est pas un endroit pour dormir..." chuchota le garçon à l'oreille de son amie.

Suki ouvrit les yeux d'un coup et regarda Suno avec un regard halluciné. (Qui? Quoi? hein que qui dit?)
"Mais qu'est ce que tu fais encore la, suno? Tu devrais aller te coucher. Les choses devraient reprendre de façon tout ce qu'il y a de plus normal demain, et quand je dis cela je parle des cours bien évidement. Ne t'inquiete pas pour moi; merci de m'avoir réveillé ,dit elle en rougissant, juste un petit coup de fatigue. Va te coucher, moi je reste ici pour faire quelques réglages et autres petits changements."
Bien sur, elle mentait! Si elle voulait rester dans le hall c'est parce qu'elle se sentait coupable de n'avoir pas pu aider Mirage tout à l'heure. Elle voulait rester dans le hall pour monter la garde; on ne sait jamais qui peut venir... ou revenir.
Elle se leva donc pour aller à l'accueil et faire comme si elle avait des choses importantes à faire, espérant que Suno ne resterait pas trop longtemps et qu'il ne poserait pas de questions. (Il est vraiment cute ce mec) Une fois qu'il serait parti, elle ferait en sorte de ne pas s'endormir (encore une fois) et de tenir son poste jusqu'au lendemain.

La nuit passa sans problème. Lorsque les élèves commencèrent à arriver et déambuler dans le hall, elle decida de filer se reposer quelques heures et de prendre une bonne douche bien chaude

Une fois Mizuki réveillée, Kaito souria en la regardant, elle qui était déboussolée à son réveil. Puis il fila après lui avoir adressé quelques derniers mots. A vrai dire, il avait plutôt envie de la surveiller au cas où elle s'endormirait, mais il valait mieux prendre des forces pour le lendemain. La journée qui suivait s'anonçait dure, pour Kaito, étant donné que le jeunot avait déjà pensé à ce qu'il ferait, et la liste était longue...

[Direction : Chambre de Suno]

[Depuis : Chambre de Suno]

Kaito arriva en courant dans le hall. A vrai dire, il n'avait pas la moindre idée de la raison de son empressement. Peut-être une intuition de ce qui allait arriver dans quelques minutes...

"Aaaaaaaaaah! Kaito! Mon amour!" criait Kumiko qui entrait dans le hall, accompagnée de sa mère. Kaito était horriblement gêné du fait que tout le monde présent dans le hall le regardait, alors que son amie courait vers lui.
(C'est dans ces moments-là que j'aimerais creuser un trou et plonger dedans tête la première...)
Kumiko avait attrappé le jeunot et le serrait maintenant de toutes ses forces.
"Tu peux pas savoir à quel point tu m'a manquée, Kai'!
-T'aurais au moins pu éviter de nous faire remarquer. C'est très gênant, répliqua Kaito.
-Comment ça c'est génant?! Non alors! Y'a rien de gênant!" dit Kumiko avant de tourner la tête pour hurler à l'intention du reste de la salle : "Vous avez vu? On s'aime!" puis de coller un gros, très gros, baiser sur la joue de Kaito. Le pauvre n'en pouvait déjà plus...
"Mais au fait, j'ai pas vu ta chambre! Tu vis dans quoi? Un taudis ou une suite?"
(Arrête de hurler ON EST PAS SOURDS!)
Puis la mère de Kumiko se fit remarquer en approchant le jeune couple tout en leur adressant quelques mots : "Sur ce, je vous laisse. Amuse-toi bien, Kumiko."
(Comment ça "amuse-toi bien"? Qu'est-ce qu'elle a encore l'intention de faire?!)
"A ce soir, maman!" adressa Kumiko à sa mère avant de se tourner vers Kaito, alors qu'elle ne l'avait pas lâché depuis qu'elle l'avait attrappé en arrivant.
"Bon, allez, c'est décidé, on va voir ta chambre! C'est par où?
-Si t'insistes...Suis-moi, plutôt."
Et les voilà déjà partis, non sans se faire remarquer par l'attitude extravagante de Kumiko.

[Direction : Chambre de Suno]

[Depuis=> Rues et ruelles]

Messara avait "chassé". En toute simplicité. Il était arrivé sur e marché, s'était servi quelques fruits... Sans payer, évidement. Bah, les marchands pouvaient se dire qu'ils faisaient une B.A. En tout cas, la chasse avait été breve et utile. Un bon truc, ouaip'. Ainsi, une fois rassasié, il aurait le temps de se reposer un peu, histoire d'apaiser son mal de crâne. Vraiment pas une bonne idée de traverser la baie vitrée. A l'avenir, il éviterait. Il faudrait aussi qu'il se procure ce produit, là, qui endort. Le chloro, choro, chlorofo... Enfin, le produit, quoi ! Cela éviterait bien des morts et des blessés. Ca aussi, un bon truc. Ouaip'.
La sieste, comme la chasse, avait su porter ses fruits sans être bien longue. Le soleil l'y avait aidé, et l'église avait rappelé à Messara l'heure de son rendez-vous avec Yami, le jeune homme aux cheveux rouges, celui qui avait l'air bien sympathique et celui qui devait revenir avec lui à l'académie.
Il fallait attirer le moins possible l'attention sur eux. Aussi mon voleur avait attendu, patiemment, caché derrière une plante du jardin de l'académie, une heure de pointe où il pourrait se glisser encore plus discrètement au milieu des élèves qui passaient. Inquiet, il nota tout de même le regard intrigué d'un professeur (du moins, à sa taille et sa tenue, on le pensait professeur) qui, visiblement, avait quelque chose contre son manteau ou la couleur de sa peau. Un grognement échappa à mon mien. Saletés d'amerloques ! Vivement le chlorofi, chlorfo... Le produit, quoi !
Dans un coin du hall, à l'ombre de ceux qui allaient et venaient, mon mien attendait désormais l'arrivée de son congénère, en espèrant que la directrice puisse les recevoir, en espèrant que tout se passerait bien, et en commençant à rêver à son nouvel avenir.

[HJ: crevex, moi....]

[Depuis : Le Buffalo, un pub dans les rues piétonnes]

Yoru arriva à l'heure H devant le hall de l'académie. Gravissant les escaliers marche par marche, lentement, puis poussa la grande porte d'entrée alors qu'il ne se voyait pas du tout le faire il y a de cela quelques jours. Il y a une semaine il aurait plutôt cherché à se téléporter à l'intérieur en cachette, et de se faufiler rapidement pour atteindre son but. Mais les temps changent, et les âmes aussi. Yoru entrait dans le hall sans aucune animosité en tête. Calme, silencieux, discret. Et Messara, était-il à l'avance ou en retard? En tout cas, pas à l'heure pile, sinon il serait entré en même temps que Yoru, et ils se seraient croisés sur les escaliers précédant la porte.

D'où il était, le jeune adolescent scruta le hall en quête d'un visage familier. Mais avec le monde qu'il y avait, il était difficile de chercher une personne en particulier. Mais Messara était le seul dans toute la pièce qui avait plus ou moins prit soin de se cacher. Yoru l'avait enfin trouvé, il était là, blotti dans un coin du hall. Yoru s'en approcha calmement alors que son coeur commençait à battre de plus en plus vite. L'heure de vérité approchait...

[Rah, chuis désolé... Soucis techniques, tout ça. Je te bidouille un truc rapide je fignole ce soir. Mais globalement, c'est a.]

Afin d'éviter de prendre racine, mon voleur aurait volontiers fait les cent pas. Pas qu'il attendait depuis un bout de temps, mais... Il lui fallut un bout de temps pour se rappeler qu'il avait un moyen de vérifie l'heure dans sa poche. Alors coup d'oeil rapide: moins dix. Yami n'allait pas tarder. Ca faisait tout de même cinq minutes d'attente sans bouger par peur de trop attirer l'attention.
Résultat: Messara ne vit pas son camarade arriver. Le nez en l'air, oniriquement occupé à d'autres choses. Ou peut-être en train de faire la liste des courses. Mais autre chose, quoi. Il ne remarqua Yami que lorsqu'il fut assez près pour quune tâche rouge attire l'intention de mon voleur. Alors, impatient et déterminé, il franchit les derniers mètres qui les séparaient.

"- Bon, pas de remors, nous y allons tout de suite ?"

Pour se faire entendre au milieu du brouhaha ambiant, typique d'une école à l'heure de manger, il avait dû hausser la voix et son intonations en était changée. On avait plus l'impression d'un ordre qui n'en était pas vraiment un que d'une question qui n'en était pas vraiment une. Mais baste. Le plus important était d'y aller.
Mon mien jeta aussi un petit coup d'oeil en arrière pour signaler à Yami la position d'un aulte particulièrement scpetique et bizarre qui semblait les surveiller....

Alors que Messara avançait vers lui pour arriver au bout des quelques mètres qui les séparait encore, Yoru songeait à la suite des évènements. Mais il se rendit vite compte que c'en était pas la peine, puisqu'ils n'étaient pas en mission ou autres, et venait dans cette académie comme dans un moulin. Pas de quoi être suspect, jusqu'ici...
Arrivé devant Yoru, Messara lui demanda confirmation sur leurs intentions. Pourquoi changer d'avis? Il n'y a plus rien à perdre...

"Pas de problème, on y va."

Réponse claire, nette. Idéal pour confirmer quelque chose. Mais Yoru remarqua grâce au signe de Messara qu'il y avait cet homme qui, selon la tête du voleur, lui aurait apparemment déjà causé quelques soucis... Enfin, ça en avait l'air. Et puis c'est vrai qu'il était louche, là, avec son regard en coin qui ne lâchait pas les deux adolescents. Pas pratique. Et même s'ils n'étaient pas venus en tant qu'ennemis, qu'ils n'avaient rien à se reprocher, c'était frustrant.

"Y'a un problème, avec celui-là? Tu crois qu'il sait qu'on est...pas encore de l'académie?"

Pas question de dire qu'ils étaient des rebelles. Pour Yoru, ils n'en étaient plus, mais n'étaient pas encore de l'académie, c'est tout.
(Tu crois qu'on t'a pas remarqué, hein? J'me retiens de te farcir un joli petit tour à ma manière...)

Soucieux, Messara s'était rapproché de Yami. Avec un sérieux hors du commun, il avait eu le temps de murmurer à son oreille un petit:

"- Restons sur nos ga..."

Avant que l'autre adulte (avec une tête de pénible) ne ramène sa trombine. C'est avec une délicate brusquerie qu'il prit l'épaule de mon voleur et le retourna vers lui afin de pouvoir contempler ses deux proies en même temps. Il devait bien mesurer deux têtes de plus qu'eux. Avec un petit sourire en coin et les bras croisés, il se donnait un air supérieur qui agaçait Messara avec une facilité telle que même Alexielle n'y serait pas arrivée.

"- Dites-moi, jeunes gens, vous n'êtes pas d'ici, je me trompe ?"

Puis sur un ton mielleux, histoire de faire grincer des dents ceux qui n'étaient pas assez irrités...Messara, loin de s'inquièter, faisait surtout de gros efforts pour ne pas dégainer la dague cachée dans son manteau et utiliser la solution de facilité.

"- Bien sûr que si, mais j'ai, euh...
- Tu...?"

Messara lança à Yami un regard où perlait une lueur de détresse: il avait du mal à réfléchir avec ce pénible en face qui l'interrompait sans arrêt. Et il n'y avait pas de raison pour que ce soit toujours lui qui trouve des solutions...
D'ailleurs, il avait intérêt à trouver trèèès vite une solution; l'homme menaçait de les envoyer au refectoire sans plus de discussions...

[HJ:

Spoiler:

]

Pas vraiment dans son assiette, tout d'un coup, le Yoru. Il n'y a que lui qui ai le droit d'espionner les autres, alors quand les autres l'espionnent, grrr! Il lui aurait bien flanqué un petit coup de téléportation sur le toit, à ce grand bénêt...

Grand bénêt qui s'avançait vers lui et Messara. Décidément, il savait pas aller embêter quelqu'un d'autre?! Il était là, du haut de ses deux mètres, ou un peu moins, avec ce regard vicelart qui les contemplait de haut. Il entama la conversation, avec cette voix épouvantable. Yoru n'en pouvait déjà plus. Impossible à saccer, ce mec!

C'est alors que Messara envoya un petit signal de détresse. Pas qu'il était impossible à voir. Ausitôt, Yoru réagit, mais ne savais pas vraiment quoi dire non plus...

"En fait, on revient du repas, là..."

Mieux que rien. Mais s'il arrivait à savoir de quelque manière que ce soit que c'était faux, ils étaient dans de beaux draps...

Apparemment, il avait cru au mensonge, le pénible. Mais son visage était encore agrémenté de cette horrible expression hautaine. Grr...
Au moins, le Messara ne l'appelait pas à l'aide toutes les trente secondes. Il s'était débrouillé pour répondre... A la limite de l'hilarant. Sauf que Yoru, dans toute sa courtoisie, se retint de rire sur ces propos mal formulés.

Et voilà qu'il les envoyait dehors, celui-là! Ne se rend-il pas compte qu'ils sont dans le hall, et qu'il est tout-à-fait normal de traîner par ici entre les cours? Sauf que Messara n'avait pas vraiment choisi un bon motif. Mais il réussit tant bien que mal à se défendre. Sauf que l'autre, là, le grand bénêt, arrivait toujours à les mettre dans une situation compliquée.

"Eh bien, que diriez-vous de me donner vos noms...? Comme ça, je pourrais signaler à la directrice que vous êtes de gentils élèves et que vous n'avez rien fait. Vous vous verrez récompensés." avait-il dit en haussant le menton. Cela avait réussi à lui donner un air machiavélique, aux yeux de Yoru. D'ailleurs, il avait vite compris que c'était un piège, le Yoru. C'était vraiment mal trouvé...

"Quelle genre de récompenses?" avait dit Yoru, innocement. Il l'avait fait en toute conscience, pour détourner la conversation. Pas qu'il était attiré par ce mot, là, "récompense".

Zut! Messara avait fait échoué le détournement de conversation. Pénible aussi, celui-là. S'installa alors un silence magistral, un de ces silences que personne n'oserait briser. Et l'ambiance devint beaucoup plus sombre, pour Yoru. C'était très mal parti. Messara proposa alors de fuir... Pas entièrement confiant, le jeune homme approuva malgré lui. Enfin, cela pouvait-il être pire?

Yoru prit comme prévu ses jambes à son cou à "trois". Il suivit Messara mais tourna dans un autre couloir. Ce serait plus pénible pour l'autre, là. Il avait même prit soin de continuer à fuir, à prendre une direction toujours différente, aux embranchements. Cette académie lui paraissait labyrinthique, mais c'est juste parce qu'il n'arrêtait pas de courir. Il avait peut-être fait le tour des environs du réfectoire, avant de rentrer dans les toilettes. Celles des hommes, évidemment, Yoru n'était pas de ces voyeurs. Il lui arrivait cependant de sourire à l'ouïe d'une blague salace ou s'il est face à une situation rocambolesque. C'est que c'est déjà arrivé. Mais dans ce genre de situation, ce ne serait pas vraiment normal de vouloir chercher à rire. Même si se cacher dans les toilettes des filles, là où on irait certainement pas le trouver, aurait été plus stratégique. Enfin bref, il était là, dans les toilettes pour hommes. Au cas un grand cuireux lui demanderait pourquoi il prend racine au milieu des toilettes, Yoru faisait semblant de se refaire une beauté devant le grand miroir qui surplombait les éviers, et de se laver les mains. Mais qui devenaient terriblement moites avec toute cette eau qui s'est écoulée sur elles.

Par contre, Yoru avait perdu la trace de Messara. Plutôt embêtant. Non, pénible.